Rencontrés, hier les usagers de l’ancienne gare routière de Chéraga se plaignent de la dégradation très avancée de cette structure publique , jugée trop exiguë, soulignant, d’autre part la nécessité d’entamer sa réhabilitation . De même, ces derniers précisent au «Courrier D’Algérie» que cette station de voyageurs dispose, aussi de vieux bus. Un petit tour, hier à cette gare fortement fréquentée par des citoyens venant de différentes régions de : Ouled Fayet, de Staouéli, de Douéra, de Béni Messous, de Souidania…..nous a permis de constater que cette gare routière est loin des critères des autres gares modernes. D’ailleurs, c’est ce que nous ont affirmé, certains résidents de la commune. Ces derniers estiment, à ce titre, que cette station ne répond pas aux normes requises en matière de transport urbain. Selon leurs témoignages, l’insalubrité des lieux a atteint des dimensions alarmantes. D’autres voyageurs ont soulevé également le manque de sécurité aux alentours de cette structure de service : «Il faut bien que les autorités locales prévoient, en urgence la réalisation d’une station de voyageurs», réclame un résident de la commune. Ce denier a néanmoins souligné les difficultés qu’il peut rencontrer avant d’emprunter le bus pour rejoindre son travail.
Chérif, un autre voyageur rencontré à Chéraga estime que cette situation peut, parfois s’aggraver par le commerce parallèle : «Je dirai, aussi que cette gare est parfois squattée par des vendeurs à la sauvette»,a-t-il regretté. Et d’affirmer, également que : «De même, cet endroit est devenu encombré par l’afflux des voyageurs qui attendent avec impatience leurs départs vers d’autres localités avoisinantes. De son côté, une dame s’est dite : «dégoutée» par l’état dégradé de cette gare : «De même, cette station dispose de vieux bus», fera t- elle encore remarquer. En effet, cette anarchie a été constatée, également par un grand nombre de jeunes. Ces derniers affirment que cette gare est dénuée des moindres conditions de confort pour un voyageur : «On assiste, quotidiennement à des disputes entre les chauffeurs de bus concernant les durées de stationnement de chacun d’eux», ont –ils souligné.
Mehdi Isikioune
