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Marche républicaine à Paris : l’heure à l’union contre le terrorisme

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Comme il fallait s’y attendre, la marche contre le terrorisme organisée, hier à Paris, et à laquelle ont appelé les autorités françaises a drainé des centaines de milliers de personnes. Cette manifestation s’est ébranlée vers 15h00 (14h00GMT) de la place de la République a été rehaussée par la présence d’une cinquantaine de présidents, chefs de gouvernement ou de diplomatie. Venus de toutes les villes de France, d’Europe et d’ailleurs, ces centaines de milliers de personnes ont bravé le froid parisien pour dénoncer le terrorisme, marquer leur solidarité avec les familles des victimes des attaques terroristes contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et l’Hyper Casher de la porte de Vincennes et leur attachement aux valeurs républicaines de la France. Deux principaux slogans ont été scandés par les manifestants. «Nous sommes Charlie et/ou vive la liberté», scandait la foule. L’appel des responsables politiques et des personnalités françaises de divers horizons n’a laissé indifférent la société civile française et les dirigeants du monde entier qui ont tenu à marquer leur présence à cette manifestation. Les médias du monde entier sont venus en force pour couvrir l’évènement et les chaînes de télévision françaises et étrangères diffusaient en boucle les images de cette marche qui s’est ébranlée de la place de la République vers la place de la Nation. Des présidents, chefs du gouvernement, des diplomates de plusieurs pays ont parcouru les trois kilomètres qui séparent les deux places. Une marche historique contre le terrorisme. Des centaines de milliers de personnes affluaient sur la place de la République et entourer la statue de la place pour rendre hommage aux 17 victimes des attaques terroristes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher des heures avant le début de la manifestation prévue à 15h00. Paris à vécu, hier, au rythme de la marche contre le terrorisme. Tout le monde convergeait vers la place de la République laissant les autres quartiers quasiment vides. Au-devant du cortège, qui s’est ébranlé vers 14h00 GMT de la place de la République, le président français, François Hollande était accompagné de plusieurs chefs d’État, chefs de gouvernement, de diplomates, de personnalités politiques françaises et d’autres personnalités de divers horizons. L’heure est à l’union contre un fléau -le terrorisme- qui n’épargne personne, quelle que soit sa couleur, son origine et/ou sa religion. Tout le monde est venu pour exprimer son refus de toute forme de fanatisme. La marche de Paris organisée à l’appel de la quasi-totalité des dirigeants politiques, syndicaux et religieux, intervient après plusieurs attentats sanglants. Au total, 17 personnes ont été tuées en trois jours par trois hommes armés: douze personnes dans l’attaque contre le journal Charlie Hebdo, une policière tuée par balles près de Paris mercredi, et quatre personnes dans une fusillade, suivie d’une prise d’otages, dans un supermarché dans la capitale française. La veille, pas moins de 700 000 personnes ont manifesté à travers la France. À Saint-Étienne (centre) environ 60 000 personnes ont marché pour «la liberté d’expression et contre le fanatisme» derrière une large banderole noire portant l’inscription «nous sommes Charlie», en hommage aux membres de l’équipe du journal Charlie Hebdo. Énorme mobilisation aussi à Perpignan (sud) où 40 000 des 110 000 habitants ont défilé dans un silence interrompu par des salves d’applaudissements, selon des images de télévisions. De nombreux rassemblements étaient également prévus à Lyon, la troisième ville de France, Bordeaux (ouest), ou Reims (nord-est). Les mobilisations samedi dans les grandes villes de province – 700 000 personnes en tout, selon le ministère de l’Intérieur français-, semblaient augurer de chiffres de participation énormes. À rappeler que l’Algérie a été représentée à cette marche par son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Hacène Nait Amara

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