Accueil RÉGIONS Lutter contre la corruption : L’impératif de la fédération des efforts souligné...

Lutter contre la corruption : L’impératif de la fédération des efforts souligné lors d’une rencontre à Blida

0

La lutte contre la corruption nécessite la fédération des efforts concertés des institutions de l’Etat et de la société civile, ont affirmé les participants à un colloque international sous le thème « Prévenir et lutter contre la corruption pour consacrer les exigences du développement durable dans les secteurs stratégiques », organisé à l’Université Ali Lounici de Blida.
Les universitaires et juristes ayant pris part à cette rencontre internationale, organisée par la Faculté de droit et de sciences politiques en coordination avec la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), ont soutenu que la lutte contre la corruption qui gangrène les sociétés nécessite la fédération des efforts de tout un chacun, entre élites, cadres, organismes et société civile, pour l’application de la loi et l’instauration d’un environnement transparent incitatif à l’investissement. La corruption est « un phénomène multiforme et transfrontalier qui prend des formes renouvelées et qui n’arrête pas de muter en s’adaptant aux différents systèmes juridiques établis par l’Etat », a observé la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Mme Salima Mousserati. Elle a souligné que cet organe, qui est une institution constitutionnelle de contrôle, « travaille depuis plus d’une année, en coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et divers autres acteurs, à définir les mécanismes et les cadres d’une stratégie nationale de transparence et de prévention de la corruption avec des objectifs de développement durable ». Cette stratégie « constituera un pilier pour la promotion des objectifs de développement durable en Algérie », a-t-elle ajouté, exprimant son souhait que les recommandations de ce colloque international puissent servir d’assise pour son projet. Pour sa part, le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques, Dr. Abdessamad Akab, a rappelé que l’Algérie a œuvré à la lutte contre ce phénomène en ratifiant les accords internationaux et en apportant tous les amendements constitutionnels et législatifs nécessaires pour faire face à la corruption qui constitue un obstacle au progrès des sociétés, notamment dans les secteurs vitaux. Les participants à ce colloque hybride (en présentiel et à distance), issus de plusieurs pays, dont la Chine, le Tchad, l’Irak, la Jordanie, la Tunisie, le Pakistan et la Palestine, ont débattu d’expériences et de visions de lutte contre la corruption dans les secteurs vitaux. Ils se sont accordés sur le fait que la « lutte contre la corruption est un défi mondial nécessitant une coopération et un échange d’expériences entre les pays et les institutions, et contribue à la consécration du développement durable et à une répartition équitable des ressources et des services ». Des membres de la Cour constitutionnelle et des représentants d’institutions chargées de la lutte contre la corruption en Algérie, ont pris part à cette rencontre, aux côtés de représentants de l’Office central de la répression de la corruption (OCRC), de la Cour des comptes et du Pôle pénal financier et économique et de la représentante du directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG).

Article précédentLA FRANCE DES DEUX POIDS, DEUX MESURES, A SONNÉ L’HALLALI POUR SAUVER LE SOLDAT SANSAL : Balayez devant vos portes !
Article suivantMexique : Décès de l’actrice Silvia Pinal, muse de Bunuel et dernière diva de « l’âge d’or »