L’objectif du président Abdelmadjid Tebboune de consolider le partenariat algéro-égyptien s’est un peu plus conforté depuis samedi, après la visite entamée par la présidente de la Haute autorité de transparence, de lutte et de prévention contre la corruption, Salima Mesrati, sur invitation du président de l’Autorité égyptienne de contrôle administratif. Jusqu’au 28 du mois en cours, pour les deux parties des possibilités de mise en œuvre d’une coopération étroite et les opportunités de coopération. À cet effet, les deux parties ont signé hier un mémorandum d’entente. Un document qui servira de cadre pour « établir les mécanismes d’échanges d’expériences, et de renseignement en matière de lutte contre la corruption et aussi organiser conjointement des sessions de formation ». Ce mémorandum prévoit notamment « l’échange de pratiques ayant fait leur preuve dans la prévention et la lutte contre ce fléau, ainsi que le renforcement des capacités et du savoir-faire des personnels des deux organes et le développement de la recherche et des études académiques sur la corruption et le crime financier ». L’occasion de mettre en avant les acquis réalisés jusque-là par l’Algérie dans ce domaine, et mettre en exergue les efforts nationaux déployés en la matière. Outre le domaine de la corruption, l’Égypte souhaite également promouvoir le niveau de coopération bilatérale dans différents secteurs, dont celui de la santé, la numérisation, l’énergie et les mines, l’inclusion financière, et réaliser des projets industriels communs. On se rappelle entre autres dans le même contexte, les orientations du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, lequel avait insisté sur l’impératif « d’œuvrer à hisser le niveau des relations algéro-égyptiennes au niveau de partenariat stratégique ». Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, avait réitéré ce souhait, à l’occasion de la 8e session de la haute commission mixte algéro-égyptienne, tenue à Alger le 29 juin dernier, affirmant que l’Égypte visait à « garantir un climat idoine à la complémentarité économique, au lancement de partenariats et à la présentation des opportunités d’investissement offertes ». À cet égard, le président Tebboune s’était exprimé, pour sa part, sur les aspirations de l’Algérie dans « l’instauration d’une coopération économique reposant sur la complémentarité dans les différents domaines de production des biens et de services ».
H. S. A.
