La patronne du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, reste fidèle à sa fougue, quand il s’agit surtout de s’attaquer à ce qu’elle appelle désormais «une oligarchie qui menace les fondements de l’État algérien».
Ainsi, a-t-elle qualifié les membres du cercle présidentiel, en montrant du doigt Ali Haddad, président du FCE. Selon elle, celui-ci est derrière une «clique» qui veut faire main basse sur l’économie nationale. Il s’agit, pour elle, d’une entreprise dangereuse qui consiste à «oligarchiser l’État, en jouissant de l’appui de quelques ministres du gouvernement qui prêtent allégeance au chef du Patronat, au détriment de la souveraineté de la nation», a-t-elle déclaré, hier, lors de son intervention au Forum du quotidien «Liberté». Pour la conférencière, ce projet «périlleux» qui menace la survie de l’État a été entamé depuis la campagne nationale, menée par le candidat Ali Haddad, au lendemain des élections présidentielles d’avril 2014, en vue de prendre les règnes du FCE. Elle n’hésitera pas à citer Amara Benyounès et Abdessalem Bouchouareb, «ses ennemis jurés», d’être les prôneurs d’une politique du «tout privé» en prêtant main forte aux actions de Haddad. Mme Hanoune persiste et signe que lutter contre cette entreprise qui consiste à s’approprier l’État sous prétexte de privatisation ou de partenariat entre le public et le privé, a toujours été le fer le lance du combat de son parti. Elle affirme ne pas être contre les investisseurs privés, ceux notamment ayant hérité des entreprises familiales et qui contribuent, du reste, au développement économique national. Pour étayer ses dires, Hanoune a décelé le mode opératoire de «cette oligarchie qui utilise exclusivement ses liens et ses contacts au sein du gouvernement et des institutions officielles, pour privatiser l’État», a-t-elle révélé. Selon elle, «ces oligarques insatiables» se trouvant à l’intérieur du Patronat et du gouvernement, sont une menace réelle sur l’État. La patronne du PT n’a pas hésité à dresser un tableau noir des conséquences désastreuses d’une telle démarche. Pour elle, Ali Haddad fait office d’un membre du gouvernement, alors qu’il n’est qu’un opérateur économique, à tel point qu’il prend souvent part aux réunions officielles du gouvernement avec les délégations et représentations diplomatiques étrangères. «Cette dérive est beaucoup plus dangereuse que le terrorisme, d’autant que la gangrène atteint des responsables hauts placés au sommet de l’État», a-t-elle ajouté. Cet état de fait engendrera, selon l’oratrice, un effondrement économique qui va suivre celui de la désintégration de l’État, a-t-elle fait entendre.
«Bouteflika doit intervenir»
En ce sens, elle a évoqué les déclarations «gravissimes» de Haddad, qu’il a tenues en Chine, lorsqu’il s’est déplacé en compagnie du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. En effet, elle l’a accusé, toujours en indiquant avoir des preuves, d’avoir invité les entrepreneurs chinois «à venir en Algérie, car il y a argent et femmes», selon les témoignages de Mme Neghza, femme d’affaires algérienne et membre du FCE. Mme Hanoune a indiqué soutenir l’entrepreneuse algérienne, en révélant qu’elle avait été menacée par téléphone, suite à ses révélations.
Ce n’est pas tout, puisque la situation socio-économique qui prévaut actuellement enregistre déjà un «chaos généralisé», où cette même «oligarchie» verse dans la provocation du peuple, a accusé encore la secrétaire générale du PT. Pour la conférencière, ce groupe, qui constitue l’essentiel du cercle présidentiel, compte avoir l’emprise sur toutes les institutions, et seule l’ANP (Armée nationale populaire) pourrait échapper à cette entreprise. Elle explique son propos en donnant l’exemple de la Police et de la Justice, deux institutions qui pourraient faire l’objet d’une réappropriation par l’«oligarchie», que cette dernière va instrumentaliser à sa guise, en jouissant et des privilèges et de l’impunité, avec tout ce que cela constitue comme atteinte aux fondements de l’État, a-t-elle estimé. Louisa Hanoune déplore que même le gouvernement ne peut rien devant ce groupe, qui représente un lobby, avant d’en appeler au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lui-même, «qui doit intervenir pour mettre à l’écart cette oligarchie», a-t-elle déclaré. Pour elle, en dépit du fait qu’elle a attiré l’attention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur cette situation, aucune déclaration officielle pour condamner cette «dérive», a-t-elle fait savoir, avant d’en appeler au chef de l’État. Pour la patronne du PT, depuis l’intronisation de Haddad à la tête de l’Organisation patronale, la règle des 51/49% est remise en cause, et dévoyée au service des «membres oligarques», qui ont accès aux marchés par le moyen du gré à gré, a-t-elle ajouté. Pour elle, comment expliquer le fait que malgré la circulaire du Premier ministre, interdisant cette procédure, les ministres ne l’ont pas appliquée. «Les membres du gouvernement ne respectent pas les décisions hiérarchiques», a-t-elle accusé encore. En illustrant ses propos, elle explique, à titre d’exemple, que le secteur de la Santé n’a pas échappé à cette «privatisation». En ce sens, elle n’a pas hésité à accuser le ministre du secteur, Abdelmalek Boudiaf, d’avoir «mis en péril la Cnas (Caisse nationale des assurances sociales)».
«Je suis prête à me présenter devant le juge»
À la ministre de la Culture, Nadia Labidi, qui a menacé de déposer plainte contre Louisa Hanoune, cette dernière a rappelé l’avoir accusé sur la base de preuves matérielles. «Nous avons des preuves de ces malversations. Je suis même prête à renoncer à mon immunité parlementaire pour me présenter devant le juge», a-t-elle répliqué à la ministre. D’ailleurs, sans même qu’elle ne soit interrogée sur la vive polémique née de cette affaire scabreuse, la patronne du PT a évoqué, elle-même, de son plein gré, la question, en portant un jugement sur la personne de Labidi qu’elle qualifie d’«envieuse». Ensuite, Hanoune a indiqué que cette révélation n’est pas la première, et que son parti a toujours dénoncé la corruption et la dilapidation des deniers publics. C’est ainsi, a-t-elle avancé, que le PT a attiré l’attention des pouvoirs publics sur les affaires de Khalifa Bank, de Sonatrach et de l’autoroute Est-Ouest. C’est ainsi qu’elle a cité les noms d’ex-ministres, entre autres Chakib Khelil, Abdelhamid Temmar… «Mais, le problème, chez nous, c’est que nous n’avons jamais appris les leçons du passé», a-t-elle regretté.
En revenant aux révélations promises par son parti, Louisa Hanoune en détient des dossiers impliquant des hauts responsables de l’État, en assurant qu’elle a toutes les preuves pouvant les incriminer. Du gros calibre, si l’on se fie à ses déclarations. «30% de la composante du gouvernement est entachée d’affaires de corruption et prédation des deniers publics», a-t-elle accusé, tout en précisant qu’au sein de ce même gouvernement, il y a tout de même des ministres «honnêtes et intègres». Parmi ces derniers, elle fait allusion à l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie. D’ailleurs, elle a fait savoir que Yousfi a reçu des attaques acerbes du groupe des «oligarques», qui veulent, là encore, avoir l’emprise sur ce secteur stratégique. Elle affirme également qu’elle n’est pas seule contre ce groupe, mais que son parti, le peuple et la presse sont derrière elle, du fait qu’ils soutiennent cette démarche qui consiste à soutenir les révélations des affaires de corruption. En commentant les dernières déclarations de Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui avait demandé aux parquets généraux à «s’autosaisir lorsqu’il s’agit d’une affaire susceptible d’avoir un impact sur l’opinion publique et engager les procédures judiciaires qui s’imposent». Pour Hanoune, son parti a adressé une question au ministre en attirant son attention sur ces affaires. «Nous l’avons aussi tenu informé des dossiers de corruption que nous détenons», a-t-elle ajouté.
Farid Guellil
Je voudrai demander au Premier Ministre SELLAL de protéger les femmes Ministres algériennes agressees par cette femme. Ce n’est plus possible de laisser cette présidente de Parti nuire aux femmes et donner une image négative des Partis algériens.
Nous vivons a l’Etranger et nous avons honte que tousles journaux algériennes donne la voie a cette femme.
(specialiste des insultes)
C’est pas possible, on accable des gens à tout bout de champ, et sans preuves formelles. Que la justice sévisse, si vraiment nous avons une digne de ce nom. Que chacun assume ses dires devant la loi. A mon avis, ce n’est pas cet entrepreneur Haddad qui est responsable du déni des droits de la femme algérienne, c’est notre société qui l’est. Et puis, s’il s’agit de dénoncer nos tares tout le monde a des choses à dire. Alors que cessent ces envolées hystériques qui rendent ridicules leurs auteurs et ternissent l’image de notre pays. On a tendance à accuser sans preuves tangibles, et juste pour amuser la galerie. Les auteurs doivent répondre devant la justice, s’il y a vraiment matière
Louisa na plus sa place en politique mais elle ne veut pas l’admettre quelle doit laisser sa place a une autre a la tete du parti des travailleurs donc elle sans prend aux gents honete comme la minister de la culture qui na rien a se reprocher car je la connais tres tres bien j’ai grandi dans la meme maison a bouzarea air de france je la connais tres bien parseque je suis son frere hakim
Atlanta usa