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LOUH RECADRE TRANSPARENCY INTERNATIONAL ET SON RAPPORT CRITIQUE À L’ÉGARD DE L’ALGÉRIE DANS LA LUTTE ANTI-CORRUPTION : «Nos institutions se conforment aux conventions de l’ONU ! »

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L’Algérie est engagée à combattre le problème de corruption au sein de ses institutions, plusieurs traités ont été signés visant à assurer la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance. Quoique, il reste encore beaucoup à faire.

Lors de son intervention, hier, à l’Assemblée populaire nationale, à l’issue d’une séance plénière consacrée à la présentation du projet de loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a déclaré que «l’Algérie est soumise au mécanisme d’application de la convention des Nations unies en tant que membre à l’ONU», et de préciser que «l’Algérie était membre de la conférence des parties à l’accord anti-corruption et pourtant elle est tenue d’assister et de mettre en œuvre l’accord signé par les Nations unies », dira le ministre.
Mieux encore, le Garde des Sceaux national à répondu aux critiques de certaines ONG internationales en les attaquant sur le terrain des paradis fiscaux qui, selon lui, ne font l’objet d’aucune mention dans leurs rapports. «Est-ce qu’ils ont mentionné une seule fois ces pays»? s’est-il notamment interrogé. «L’Algérie, à travers ses institutions, est confiante, grâce aux procédures qu’elle applique», a-t-il noté. Dans ce sillage, Louh a indiqué que ce texte, complémentaire à la loi de 2006, a pour objectif de conforter les missions de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption, soulignant, à ce propos , que « l’Algérie est convaincue des mesures à appliquer pour lutter contre le blanchiment de capitaux et la corruption. Le ministre rappelle que l’Algérie est « l’un des premiers pays à avoir ratifié la convention de lutte contre la corruption en 2004 ». Il souligne, en ce sens, que « le texte est conforme aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie, notamment la Convention des Nations unies contre la corruption », a-t-il fait savoir, avant de préciser que «l’Algérie s’appuie sur les organisations officielles et non sur les organisations non gouvernementales pour l’élaboration des rapports de lutte contre la corruption.» Lors de son intervention, Tayeb Louh a indiqué que «ce projet de loi prévoit de nouvelles dispositions», poursuit-il. «Il est question, notamment, de la création d’un pôle pénal financier à compétence nationale, auprès de la cour d’Alger, pôle qui sera chargé de la recherche, de l’enquête, du suivi et de l’investigation sur les crimes financiers complexes, les crimes liés à la corruption, à la fraude et à l’évasion fiscales au financement des associations et les crimes liés au change et aux établissements financiers et bancaires.»
Med Wali

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