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L’ONU RÉAFFIRME LE DROIT DU PEUPLE PALESTINIEN À L’AUTODÉTERMINATION : Victoire palestinienne majeure 

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Le vote massif de l’Assemblée générale des Nations unies en faveur du droit du peuple palestinien à l’autodétermination marque un tournant politique et moral majeur sur la scène internationale. 

Adoptée par 164 États, la résolution consacre, une fois de plus, le caractère inaliénable de ce droit fondamental, tout en mettant en lumière l’isolement croissant de l’occupation sur les plans diplomatique, politique et éthique.

Réagissant à cette adoption, le président du Parlement arabe, Mohamed Ben Ahmed Al-Yamahi, a salué un « triomphe du droit palestinien » et une expression claire d’une volonté internationale qui ne peut être ni relativisée ni négociée. Selon lui, ce vote massif constitue un message sans équivoque à l’occupation, traduisant son isolement face à une communauté internationale de plus en plus consciente de la gravité des violations commises dans les territoires palestiniens occupés. Au-delà de l’affirmation du droit à l’autodétermination, la résolution onusienne se distingue par son rejet explicite de la colonisation illégale en Cisjordanie. Le texte rappelle que les activités de colonisation constituent une violation flagrante du droit international, en particulier de la Quatrième Convention de Genève, ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Un rappel juridique fort, dans un contexte marqué par l’intensification des politiques de colonisation et de confiscation des terres palestiniennes. Dans sa déclaration, Al-Yamahi a fermement condamné la poursuite des violations de l’occupation en Cisjordanie, notamment les tentatives visant à modifier le statut juridique et historique des territoires palestiniens occupés. Il a pointé du doigt la récente décision du gouvernement de l’occupation d’approuver la création et la légalisation de 19 nouvelles colonies, qualifiant cette mesure d’« escalade dangereuse » et de prolongement de la politique du fait accompli imposée par la force. Pour le président du Parlement arabe, cette politique vise clairement à anéantir toute perspective de paix juste et durable, en portant un coup direct à la solution à deux États. Il a rappelé que la colonisation ne saurait être considérée comme une simple violation administrative, mais bien comme « un crime de guerre pleinement constitué », appelant à une reddition de comptes effective devant les instances internationales compétentes. La résolution adoptée par l’Assemblée générale s’appuie également sur l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice, qui a établi que l’occupation de l’entité sioniste des territoires palestiniens est illégale et doit prendre fin immédiatement. 

La Cour a souligné que cette occupation entrave gravement la capacité du peuple palestinien à exercer son droit à l’autodétermination, un droit garanti par la Charte des Nations unies et par les principes fondamentaux du droit international. Dans ce contexte, Mohamed Ben Ahmed Al-Yamahi a exhorté la communauté internationale à dépasser les déclarations de principe et à assumer pleinement ses responsabilités juridiques et morales. Il a appelé à l’adoption de mesures concrètes et dissuasives, notamment la cessation de toute forme de coopération avec les colonies et la poursuite judiciaire des responsables impliqués dans les crimes de colonisation. Le président du Parlement arabe a également réaffirmé l’engagement de l’institution à poursuivre ses actions politiques et parlementaires aux niveaux régional et international, en soutien à la lutte légitime du peuple palestinien. Il a insisté sur le caractère non négociable du droit des Palestiniens à la liberté, à l’indépendance et à l’établissement de leur État souverain avec El Qods pour capitale. 

Cette résolution intervient dans un contexte particulièrement dramatique, après deux années de guerre d’extermination menée par l’occupation sioniste contre Ghaza. Ce conflit a coûté la vie à plus de 70 000 Palestiniens et fait plus de 171 000 blessés, majoritairement des enfants et des femmes, illustrant l’ampleur de la tragédie humanitaire et l’urgence d’une action internationale effective. Par son vote massif, l’Assemblée générale des Nations unies envoie ainsi un signal politique fort : le droit du peuple palestinien à l’autodétermination demeure une norme intangible du droit international, et toute tentative de l’éradiquer par la force ou la colonisation est vouée à l’échec face à la légitimité du droit et à la conscience des peuples.

M. Seghilani 

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