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L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT L’ÉTAT DE FAMINE À GHAZA ET ACCULE L’ENTITÉ SIONISTE : « Les Ghazaouis délibérément affamés » 

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Les Nations unies confirment l’existence d’une crise alimentaire majeure dont sont victimes des centaines de milliers de Palestiniens à Ghaza ainsi confrontés à une grave famine.

L’ONU impute la responsabilité à l’entité sioniste qui impose, depuis de longues périodes, un blocus entravant l’acheminement de l’aide humanitaire. 

Après la déclaration, ce vendredi, des Nations unies qui ont annoncé que la famine dans la ville de Ghaza était confirmée, le ministère des Affaires étrangères a réagi, dans un communiqué officiel, estimant que cette déclaration constituait un précédent extrêmement dangereux dans l’histoire de la cause palestinienne et de tout le Moyen-Orient. 

Ce qui est le plus déplorable et condamnable, lit-on dans le communiqué, est que cette famine généralisée « ne résulte pas de circonstances impérieuses, mais plutôt d’un choix politique et d’une planification et d’une gestion de l’occupation israélienne ». Selon la même source « la tragédie humanitaire vécue par le peuple palestinien à Ghaza est la conséquence directe d’une politique systématique menée par l’occupation et ne constitue ni une situation d’urgence ni une catastrophe naturelle.» Le communiqué explique que la déclaration de famine n’est pas étrangère au projet de déplacement, au projet de réoccupation de Gaza, ni à ce que l’on appelle désormais le projet du « Grand Israël ». L’Algérie a fermement condamné ces politiques et pratiques imposées au peuple palestinien dans le contexte de la guerre d’extermination en cours à Gaza, appelant la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités dans l’action collective nécessaire pour anéantir le projet du « Grand Israël » et préserver les fondements de la solution à deux États comme base de tout règlement juste, durable et définitif du conflit. En tant que membre du Conseil de sécurité, l’Algérie a affirmé sa détermination à poursuivre ses efforts diplomatiques visant à soutenir le peuple palestinien, à œuvrer pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire sans précédent et à œuvrer pour accélérer la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale. De leur côté, les factions de la Résistance palestinienne ont déclaré samedi dans un communiqué que « la déclaration des Nations unies selon laquelle Ghaza a atteint le niveau de famine est arrivée trop tard, après des mois de siège ». Les factions de la Résistance ont appelé la communauté internationale, en particulier les États parties aux Conventions de Genève, à prendre des mesures immédiates conformément aux protocoles de gestion des famines. Elles appellent les pays arabes et islamiques à aller au-delà des déclarations de condamnation et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au siège.  Affamer le peuple palestinien et bloquer l’entrée de l’aide dans la bande font partie d’une stratégie d’occupation visant à soumettre la résistance et à écraser son soutien populaire.

Génocide à ciel ouvert

Pour l’avocat Alexandre Lazarègue, qui intervenait dans le journal français, L’Humanité, les critères du crime de génocide à Ghaza sont réunis : meurtres massifs (plus de 62 000 morts à ce jour, dont une majorité de femmes et d’enfants), atteintes graves et mutilations, destruction systématique des conditions de vie (maisons rasées, famine organisée, blocus de l’aide). Il précise que les dirigeants sionistes ont crié haut et fort leur intention: « Gaza sera détruite », « peu importe si ce sont des enfants », « animaux humains ». Ce système coloniale de peuplement  poursuit sa barbarie et son terrorisme contre les Palestiniens grâce au soutien des occidentaux, à leur tête les Etats-Unis.

Les militants palestiniens soulignent le contexte d’escalade notamment dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, et de conspiration internationale et régionale persistante contre les droits de leur peuple. Ils estiment que, dans cette situation, la seule réponse au génocide perpétré contre les Palestiniens à Ghaza est d’intensifier toutes les formes de résistance, politique, populaire et armée. Il s’agit, en particulier, d’œuvrer pour assurer l’entrée immédiate et inconditionnelle de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, la reconnaissant comme un droit à la fois humain et légal du peuple palestinien assiégé. 

M’hamed Rebah

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