Le Réseau de la société civile de lutte contre la pensée néocolonialiste mondiale a été officiellement lancé ce lundi à Alger, visant à préserver la mémoire nationale et à contrer les tentatives de déformation des concepts historiques. Lors de la cérémonie de lancement, Nourredine Benbraham, président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), a souligné l’engagement de son institution à soutenir ce nouveau réseau. Il a expliqué que l’ONSC accompagnera le réseau dans son objectif principal : protéger l’histoire et la mémoire nationale de toute manipulation ou remise en question. Benbraham a précisé que l’ONSC produira des contenus et des ressources historiques pour lutter contre les idées promouvant le néocolonialisme, qui s’appuient sur les nouvelles technologies de communication pour diffuser leurs concepts. Il a mis en lumière les efforts massifs des pays occidentaux dans ce domaine, visant à exercer leur influence sur des peuples vulnérables. La présidente du réseau, l’avocate Fatma-Zohra Benbraham, a, quant à elle, qualifié la pensée néocolonialiste de stratégie adoptée par les anciennes puissances coloniales pour établir un nouvel ordre qui leur permet de conserver une emprise sur les nations, en particulier en Afrique, où des mouvements de libération ont réussi à contrecarrer leur domination. Elle a également indiqué que ce réseau, qui regroupe des experts de divers secteurs tels que l’histoire, le droit et les technologies, s’emploiera à contrer cette nouvelle forme de pensée, qui utilise les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle pour influencer et dominer. Ce lancement marque une étape importante dans la lutte contre les idéologies néocolonialistes, en réunissant des voix et des ressources pour défendre la mémoire collective et les droits des peuples face à l’influence occidentale.
M. Seghilani