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L’ONG OXFAM MET EN LUMIÈRE LES INÉGALITÉS ET LA FRACTURE SOCIALE BÉANTE DANS LE ROYAUME MAROCAIN : Cachez à M6 ces pauvres qu’il ne saurait voir

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Au moment où le commandeur des croyants et sa cour affichent un train de vie qui ferait pâlir d’envie les plus nantis du monde, le peuple marocain, dans sa majorité vit une misère des plus lancinantes.

Aujourd’hui la classe moyenne a été broyée par les mesures des gouvernements adoubés par M6 et qui n’ont fait que réduire encore plus le pouvoir d’achat des petites gens réduits à vivre d’expédients et de mendicité. Cela a valu au royaume d’être taxé de pays le plus inégalitaire d’Afrique du nord et de pointer du doigt les extravagances de la famille royale et de toute la cour qui profite des faibles revenus du tourisme, de la production de cannabis et des retombées des contrats de pêche englobant des zones des territoires sahraouis occupés, conclus avec certains pays européens, au mépris du droit international. Selon un récent rapport de la branche marocaine de l’ONG britannique OXFAM, intitulé « Travail domestique des petites filles: petites mains grandes corvées », « le royaume a été désigné pays le plus inégalitaire du Nord de l’Afrique et dans la moitié la plus inégalitaire des pays de la planète ». Ce classement est appuyé sur les indices de développement humain au Maroc et sur les rapports de la branche marocaine de cette Organisation non gouvernementale qui font état de « révoltes sporadiques » à travers le pays pour dénoncer la pauvreté et la mal vie. S’appuyant sur le rapport « Global Inequality 2022 », Oxfam affirme qu’au Maroc, « seuls 10% de la population possède plus de 63% de la richesse totale, tandis que 50% en possèdent moins de 5% ». Cela prouve que la richesse est hors de portée du peuple et que la pauvreté s’est installée durablement dans ce pays. « Les travailleurs et travailleuses pauvres effectuent des tâches dangereuses et mal rémunérées pour alimenter l’extrême richesse d’une minorité », affirme le rapport. Cette dure réalité de la société marocaine, livrée à elle-même et à l’esclavagisme par le régime du Makhzen et ses relais internes et externes, est encore plus grave, puisque « les premières victimes de la pauvreté et de la vulnérabilité sont bien les enfants ». Ainsi, le rapport indique que « 35,6% de la population pauvre et 28% de la population vulnérable sont des enfants âgés de 0 à 14 ans », soulignant que « dans la mesure où les enfants représentent environ 27,2% de la population totale, ils sont manifestement surreprésentés au sein des populations pauvres et vulnérables ». Il y a quelques mois, des médias espagnols avaient fait état de manifestations de marocaines exploitées dans les champs de culture de fraise. Ces femmes, vulnérables sont issues pour la plupart des milieux marocains les plus pauvres pour garantir leur soumission et éviter qu’elles ne réclament un jour leurs droits. Et cette fracture dans la société marocaine entre une minorité riche et une majorité vivant dans des conditions précaires ne date pas d’aujourd’hui. Durant les années quatre-vingt, l’ancien monarque Hassan II avait réprimé, dans le sang les manifestations de la faim comme l’avaient souligné certains journaux de l’époque. Le rapport qui se veut critique a révélé que des milliers d’enfants au Maroc, principalement des filles et certains dès l’âge de 8 ans, travaillent chez des particuliers en tant que domestiques. Connues sous le nom de « petites bonnes », elles proviennent généralement des zones rurales pauvres et sont envoyées par leurs tuteurs dans les villes espérant leur offrir une vie meilleure tout en les aidant financièrement, a indiqué le rapport, soulignant qu’au lieu de cela, les pauvres filles « sont souvent confrontées à la violence physique et verbale, à l’isolement et à un travail sept jours sur sept qui commence à l’aube et se poursuit jusque tard dans la nuit ». Ces filles travailleuses domestiques, mal payées et presque aucune ne va à l’école, « restent confrontées à des conditions de travail précaires, dangereuses ou proches de l’esclavage et sont exposées à la violence et au harcèlement, avec des risques et de graves conséquences sur leur santé physique et mentale et sur leur sécurité », a-t-on mis en garde dans le même document ». Récemment, un scandale est venu enfoncer encore plus le makhzen. Des centaines de jeunes femmes marocaines, des pauvres, exploitées par de pseudos réseaux de placement de main d’œuvre dans les pays du Golfe, se sont retrouvées exploitées dans des réseaux de prostitution. L’affaire qui avait défrayé la chronique en Arabie saoudite a même poussé des citoyens de ce pays à demander à leur gouvernement l’expulsion de ces femmes et surtout d’interdire l’accès au pays, aux femmes marocaines qui sont en réalité des victimes de leurs gouvernants et de la misère qu’ils ont installée dans le pays. Pire encore, il y’a quelques années, le commandeur des croyants avait gracié un pédophile espagnol Daniel Galvan qui avait abusé sexuellement de centaines d’enfants marocains issus de familles et de régions pauvres du royaume. C’est dire que dans le pays de celui qui se prétend descendant du prophète QSSL, aujourd’hui offert sur un plateau d’argent à l’entité sioniste, la pauvreté est un enfer dans lequel végète des millions de hères et de ses sujets.
Slimane B.

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