Dans un entretien au Financial Times, Kamal Kharrazi, un des conseillers, du Guide suprême iranien a prévenu qu’en cas de conflit ouvert entre la résistance libanaise, et l’armée israélienne, Téhéran « soutiendrait par tous les moyens», la partie libanaise contre l’entité sioniste, exhortant les États-Unis « à faire pression sur Israël » pour que son agression militaire cesse contre Ghaza, ce qui amènera l’arrêt des autres fronts de soutien au peuple palestinien et sa résistance armée, dont le front du sud Liban.
Le conseiller Kamal Kharrazi a tenu à cette occasion à avertir dans ses déclarations, Washington comme l’ occupant israélien , indiquant que « si l’entité sioniste lançait une opération contre le Liban et sa résistance armée, le Hezbollah « Téhéran et l’ensemble de l’axe de la résistance soutiendraient le mouvement de résistance armée libanais par tous les moyens» a-t-il précisé. Dans cet entretien au Financial Times, paru hier, le dirigeant iranien a manifesté la position de son pays quant à ne pas voir une « escalade régionale » par un de conflit ouvert entre l’armée israélienne et le mouvement de résistance armée au Liban, expliquant que la République islamique iranienne n’était «pas intéressée» par une guerre régionale, appelant les États-Unis « à faire pression sur leur allié israélien » pour que son agression barbare depuis près de neuf mois contre Ghaza, cesse. Toutefois, le conseil du Guide suprême iranien n’a pas manquer de souligner, usant de terme forts pour parler du scénario d’une guerre entre la résistance armée libanaise et l’entité sioniste, «Tout le peuple libanais, les pays arabes et les membres de l’axe de la résistance soutiendront le Liban contre Israël», a-t-il affirmé, précisant qu’«il y aurait un risque d’extension de la guerre à toute la région, dans laquelle tous les pays, y compris l’Iran, seraient impliqués» a-t-il tenu à souligner. Poursuivant il dira que « Dans cette situation, nous n’aurions d’autre choix que de soutenir le Hezbollah par tous les moyens», précise Kamal Kharrazi, tout en indiquant que «l’expansion de la guerre n’est dans l’intérêt de personne – ni de l’Iran ni des États-Unis» a-t-il précisé. Il est à rappeler que le risque d’une intervention de Téhéran avait déjà été évoqué par le général de l’US Air Force Charles Q. Brown, président du Comité des chefs d’état-major interarmées américain, déclarant à l’agence américaine AP, 24 juin dernier que l’Iran «serait plus enclin à soutenir le Hezbollah». Poursuivant, il avait souligné qu’en cas de l’expansion de la guerre sur l’ensemble de la région, il a affirmé que même « avec l’aide américaine » à l’entité sioniste, « il sera difficile de repousser les roquettes tirées » par la résistance armée libanaise contre Israël. Côté israélien, un responsable sioniste a estimé « probable une attaque menée par le Hezbollah à l’aide d’armes guidées, contre lesquelles il sera très difficile de se défendre», sur fond de ce qu’a été les messages militaires du front armé libanais de soutien à Ghaza et au peuple palestinien, depuis près de sept mois, de ses opérations armées, en nombre importants et en qualité contre des positions militaires sionistes, dans les territoires du nord de la Palestine occupés.
R. I.
