Le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, est remonté contre la télévision nationale ainsi qu’une autre chaîne privée, toutes les deux détentrices des droits de retransmission des rencontres des championnats des deux premières ligues professionnelles, pour n’avoir pas honoré leurs engagements. Selon nos informations, le montant global des dettes de ces deux structures vis-à-vis de la LFP est de l’ordre de 70 milliards de centimes, une grosse somme que Medouar est en train de faire la pression pour la récupérer.
En effet, l’Entreprise de la télévision nationale doit à la LFP pas moins de 57 milliards de centimes, représentant la troisième et quatrième tranche au titre de la saison sportive précédentes, ainsi que la première comptant pour l’actuel exercice.
Pour sa part, la chaîne de télévision privée concernée devra payer à la LFP un peu plus de 13 milliards de centimes, sachant que cette chaîne avait conclu avec l’instance footballistique un contrat de quatre ans lui permettant de retransmettre exclusivement les rencontres de la Ligue deux, il y a de cela un peu plus de deux saisons.
Cependant, les relations entre les deux parties se sont sérieusement détériorées depuis la saison passée, en raison du retard accusé par la chaîne en question de s’acquitter de ses dettes.
Une attitude qui a obligé la LFP de lui interdire la retransmission des rencontres de la Ligue deux pendant presque toute la saison dernière. Il a fallu attendre les ultimes journées du championnat pour que la situation se débloque.
Mais à présent, c’est tout simplement le retour à la case départ, étant donné que cette chaîne a été de nouveau interdite de retransmettre les matchs de la Ligue 2, et ce, au grand dam des supporters des clubs concernés.
A la LFP, l’on n’écarte pas aussi l’éventualité de recourir à la justice pour que leur instance soit rétablie dans ses droits. Ce n’est pas le cas avec la chaîne de télévision nationale, étant donné que cette dernière finira tôt ou tard par payer ses dettes, nous affirme-t-on du côté de la LFP.
A propos justement du contrat signé avec la télévision officielle arrivant à terme en fin d’exercice en cours, Medouar n’est pas prêt à le prolonger avec les mêmes termes, notamment sur le plan financier, étant donné qu’il a l’intention de revoir à la hausse le montant du contrat estimé jusque-là à 40 milliards de centimes.
H. S.