Ligue 1 Mobilis : la cote des entraîneurs étrangers en baisse

Les entraîneurs étrangers, présents en force en Ligue 1 algérienne de football, voient leur cote en sensible baisse au fil des jours puisqu’ils sont déjà quatre à avoir été remerciés par leurs clubs respectifs, alors qu’un cinquième est sur un siège éjectable après seulement huit journées de championnat.
Le Français Hubert Velud, engagé durant l’été par le CS Constantine, a fini par subir le même sort que son compatriote Bernard Simondi (ex-JS Saoura), du Portugais Artur Jorge (ex-MC Alger) et du Suisse Alain Geiger (ex-MO Béjaïa). Velud, sous pression depuis déjà quelques journées, a payé les frais de la lourde défaite concédée par son équipe sur le terrain de la JS Saoura (4-1) samedi dernier dans le cadre de la 8e journée du championnat. C’est le plus court passage de l’ancien sélectionneur du Togo dans un club algérien après avoir déjà travaillé à l’ES Sétif (2012-2013) et l’USM Alger (2013-2015).
Le limogeage de Velud intervient une journée seulement après celui d’Artur Jorge, qui a été remplacé jeudi dernier par Meziane Ighil aux commandes techniques du MCA. A la fin de cette même journée, Simondi a été lui aussi évincé par la JSS qui a imité la direction du MOB, laquelle avait montré la porte de la sortie à son désormais ex-coach Geiger à l’issue de la cinquième journée.
Pour sa part, le Serbe Darko Janackovic, qui a pourtant succédé à Bilel Dziri au RC Arbaâ il y a seulement quatre journées, a très peu de chances d’être maintenu dans son poste, après avoir échoué à sortir son équipe de la zone rouge. Le match à domicile que jouera  »Ezzarga » face au leader l’USM Alger comptant pour la mise à jour du championnat, risque d’être le dernier pour lui, étant donné qu’il est tout simplement sur la sellette. Des entraîneurs étrangers maintenus à leurs postes, il n’en reste que trois seulement. Il s’agit des Français Jean-Michel Cavalli (MC Oran) et Alain Michel (CR Belouizdad) qui exercent depuis la saison 2014-2015. Idem pour leur compatriote, Dominique Bijotat, sauf que ce dernier a pris le train de la JS Kabylie en marche, après trois journées du début de la compétition lorsqu’il avait succédé à Mourad Karouf. Pour les partisans de l’entraîneur local, cette série de limogeage des techniciens étrangers vient confirmer les « limites » de ces derniers. »La plupart des entraîneurs étrangers qui viennent travailler en Algérie n’ont pas le niveau escompté, sinon comment expliquer le fait qu’ils se retrouvent aussitôt au chômage dès qu’ils sont remerciés par nos clubs. Rares sont ceux d’ailleurs ayant trouvé un club preneur », juge Mustapha Biskri, le directeur technique du NA Husseïn-Dey.