Accueil ACTUALITÉ Licences d’importation des véhicules : une vingtaine de recours examinés

Licences d’importation des véhicules : une vingtaine de recours examinés

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à quelques encablures de la saison estivale et le mois de Ramadhan, le ministre du Commerce, a lors d’une rencontre nationale, présenté le dispositif relatif à la surveillance du marché durant cette période.

Comme à l’accoutumée, le ministère du Commerce veut, à tout prix, assurer aux citoyens les meilleures prestations que ce soit sur le volet de la disponibilité des produits, ou sur le volet des prix.
Par ailleurs, l’occasion a été donnée par le ministre pour revenir sur les questions phares qui ont marqué son secteur, en l’occurrence, les licences d’importation des véhicules signées la semaine dernière. Après avoir fait couler beaucoup d’encre, le ministre du Commerce Bekhti Belaib s’est, au cours de cette rencontre animée à la salle Dar El Djazair à la Safex voulu rassurant en affirmant que la valeur totale de ces véhicules ne dépasserait pas 1 milliard de dollars, et qu’elles visaient à préserver la réduction des importations. «Certes nous voulons préserver le fondement de la liberté du commerce, mais l’état doit contrôler les importations », a déclaré le ministre qui a justifié pour la énième fois les raisons de cette décision. « Au total, la valeur de ces 83 000 véhicules ne dépasserait pas 1 milliard de dollars », a-t-il dit, tout en assurant que l’état ne mettrait pas un terme à ce processus. Dans cette optique, et répondant aux critiques sévères ayant suivi la mise en place des licences, le ministre a assuré que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes des licences d’importation des véhicules a reçu, jusqu’à présent, une vingtaine de recours de la part de concessionnaires.
Le ministre a, à cet effet, déclaré que son département « a reçu une vingtaine de recours dont certains sont légitimes et méritent d’être soigneusement étudiés. Nous devons répondre à certains (de ces recours) ». Toujours aussi rassurant, le premier responsable du département du commerce a fait savoir que les portes de recours étaient toujours ouvertes en assurant que ces recours seront traités selon les normes fixées par la réglementation. S’agissant de la réduction des quotas, qui sont passés de 152.000 unités à 83.000 seulement, le ministre a affirmé que ce chiffre est largement suffisant pour satisfaire la demande nationale, tout en affirmant que cela permettrait à valoriser la production nationale. Plus explicite, le ministre a assuré que le Comité interministériel chargé de l’examen des demandes des licences d’importation avait reçu une demande globale d’une valeur de onze (11) milliards de dollars pour l’importation de véhicules. Ce montant a été vite réduit pour des raisons purement économiques, a néanmoins, assuré le ministre. De surcroit, Belaib reconnu que certains concessionnaires ne sont guère satisfaits, mais cela ne veut pas dire que la décision est « infondée ». Le Comité a travaillé dans la transparence totale », a rassuré le ministre. « Nous allons étudier l’impact de cette réduction et voir comment la demande va évoluer. à la lumière de ces données, nous déciderons s’il y aura lieu de prendre des mesures correctives », a-t-il précisé. Par ailleurs, abordant la possibilité de recourir à l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans, le ministre a souligné que cette formule « tant réclamée et dont les coûts sont moindres reste une option », mais a ajouté qu’il sera d’abord examiné l’impact de la réduction du quota instauré dans le cadre des licences d’importation.

Assurer la disponibilité des produits au Ramadhan
D’autre part, revenant à la vocation première de la rencontre citée en haut, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités auprès du ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, a tenu à assurer que d’importants stocks de produits alimentaires de base ont été constitués, comme chaque année, par les offices publics de régulation alimentaire afin d’assurer un « approvisionnement satisfaisant »durant le Ramadhan. De ce fait, cinq réunions regroupant ce ministère avec ces offices de régulation et des unités de production (OAIC, ONIL, Onilev, Giplait, Agrodiv…) se sont tenues, depuis mars dernier, afin de s’assurer de la disponibilité des produits alimentaires durant le Ramadhan qui débutera à la première semaine de juin, a souligné le responsable, tout en affirmant qu’une campagne anti gaspillage sera lancée à la veille du mois sacré, à savoir le 1er juin prochain.
Lamia Boufassa

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