La mission des Nations unies en Libye (Manul) a annoncé que les candidatures pour diriger le nouveau gouvernement de transition unifié devraient avoir lieu d’ici une semaine et l’opération de vote, sur les postulants, devrait avoir lieu début février prochain.
Entamant le dialogue politique inter-libyen, novembre dernier à Tunis, les acteurs politiques libyens participant ont eu, durant leurs nombreuses rencontres, des difficultés à dépasser leurs divergences sur les règles et les mécanismes devant conduire à la désignation d’une nouvelle direction unifiée, devant assurer la transition, avant les élections en Libye, prévues décembre prochain. La mission onusienne en Libye a fait savoir, en effet, que les participants au dialogue, procèderont au vote des candidats aux postes de directions du nouveau gouvernement libyen, du 1er au 5 février prochain. C’est que la semaine passée, les acteurs libyens ont fini par s’entendre sur les mécanismes et les règles pour que le pays se dote d’une nouvelle direction unifiée, en se mettant d’accord, pour enfin choisir, outre les trois membres devant composer le nouveau conseil présidentiel, le futur Premier ministre libyen. Ces derniers sont tenus d’assurer la gestion, dès leur installation officielle, la période pré-électorale, une tâche non facile, avec la situation complexe à laquelle est confronté notre voisin, depuis 2011, suite à l’intervention de l’Otan en Libye. Le défis majeurs à relever, non seulement par le prochain Conseil présidentiel et le futur exécutif libyen, mais par l’ensemble des Libyens soucieux de renouer avec la stabilité et la sécurité, dans leur pays, notamment par le retour, après plus de 9 ans, de la vie-politico institutionnelle, et la neutralisation des interférences et ingérences étrangères en Libye. Ces derniers ayant rythmé le cours des évènements en Libye, en alimentant les divergences et les conflits, pour asseoir leur hégémonie, sur les Libyens et la Libye, ils ont été sommés notamment dans le dernier rapport du SG de l’ONU, au Conseil de sécurité, de « respecter l’embargo des armes sur la Libye », appelant également dans ledit document le «départ des mercenaires de la Libye ». Par ailleurs, les participants au dialogue politique inter-libyen réunis en Égypte, ont convenu, mercredi dernier, l’’organisation d’un référendum sur la Constitution avant les élections de décembre 2021, selon le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur sa page Facebook. L’Égypte, selon la même source, se «félicite de l’accord intervenu entre les parties libyennes à Hourghada dans le cadre du volet constitutionnel sous les auspices de la Mission d’appui des Nations unies en Libye», informe la note. Le Caire «apprécie les efforts qui ont conduit à l’accord sur la tenue d’un référendum sur le projet de Constitution en vue des élections libyennes prévues le 24 décembre 2021». L’émissaire par intérim de l’Onu pour la Libye, Stéphanie Williams, avait annoncé, pour rappel, que les acteurs libyens qui « mènent les pourparlers en Égypte avaient approuvé le principe et le mode de désignation d’un exécutif provisoire » pour réunifier les Institutions en Libye, en vue d’ « assurer la transition jusqu’aux élections de décembre » , selon un communiqué de la Mission d’appui des Nations unies en Libye publié sur Twitter, mardi dernier. La Mission d’appui des Nations unies en Libye « finalise la procédure et les formulaires de nomination ainsi que le calendrier du processus de vote», précise la note de la mission onusienne en Libye.
Karima B.