Seize militaires libanais, dont deux officiers, ont été tués ainsi que des dizaines d’hommes armés, dans les combats qui ont débuté, samedi, dans une localité frontalière avec la Syrie, a affirmé, lundi, une source militaire.
« L’armée a perdu 16 militaires, dont deux officiers supérieurs, et il y a des dizaines de morts parmi les hommes armés qui ont attaqué les positions militaires à Aarsal » dans l’est du pays, a déclaré cette source. Par ailleurs, 13 soldats sont portés disparus ainsi que 20 policiers, vraisemblablement aux mains des assaillants, selon une source au sein des services de sécurité libanais. La source militaire a indiqué que plusieurs positions de l’armée avaient été l’objet d’attaques depuis samedi par les jihadistes. « Elles ont toutes été repoussées sauf une. Les hommes ont pu pénétrer dans une position mais ont dû en sortir car nous l’avons bombardée. Nous essayons maintenant d’y pénétrer ». Toutes les positions se trouvent à la lisière de cette ville. Selon un photographe de l’AFP, l’armée libanaise tirait lundi au canon sur les collines surplombant la ville et où se trouvent un grand nombre d’insurgés et le bruit d’armes automatiques est entendu près de la localité sunnite du nord-est du Liban, tenue en grande partie par les insurgés syriens.