Le football est le sport roi en Algérie. La Fédération algérienne de football (FAF) compte près de 400 000 licenciés.
Les victoires de 1990 et de 2019 à la Coupe d’Afrique des Nations ont prouvé que l’équipe de football de l’Algérie pouvait être l’une des équipes phares de l’Afrique.
Malheureusement les espoirs placés dans l’entraîneur Djamel Belmadi, après la victoire de 2019, n’ont pas vraiment été suivis d’effets positifs.
Le 24 janvier 2024, une page s’est tournée avec le limogeage avec pertes et fracas de Belmadi. Alors que Vladimir Petkovic vient de prendre les rênes de l’équipe d’Algérie, nous devons nous poser la question de l’évolution du football algérien. Nous verrons aussi quels seront les possibles joueurs clés pour la décennie à venir.
Cependant, avec des plateformes de paris sportifs comme Parifoot en ligne Cameroun, l’évolution du football, notamment en Algérie, attire une attention particulière, et les performances des joueurs clés pourraient influencer non seulement les fans, mais aussi les parieurs passionnés du continent africain.
L’intégration des joueurs nés en France, une stratégie gagnante ?
Depuis plusieurs années, l’équipe d’Algérie fait appel à des binationaux né en France. Nous pouvons citer : Houssem Aouar, Farès Chaïbi ou encore Badredine Bouanani. Sur le papier la chose est séduisante. Les centres de formation des clubs français sont connus pour être excellents. Les joueurs y reçoivent une formation de qualité.
Malheureusement, le choix de l’Algérie par les binationaux est plus un choix par défaut que par réelle volonté. Nombre de ces joueurs bien que passés par les sélections des équipes de jeunes de la France sont barrées pour être en sélection A.
Prenons l’exemple de Jaouen Hadjam sélectionnés dans les équipes de France U17, U19 et U20. En 2023, il fit le choix de la sélection algérienne. Choix dicté par le fait qu’il n’était pas assez bon pour intégrer l’équipe de France A.
Un joueur qui a la qualité d’international bénéficie généralement de meilleures conditions salariales qu’un joueur lambda. Cela explique pourquoi de nombreux binationaux choisissent l’Algérie.
Ces joueurs binationaux seront-ils en mesure de faire franchir un palier à l’équipe d’Algérie ? Au vu du fiasco de la CAN 2024, l’apport des binationaux n’est pas évident.
Les joueurs clés qui définiront la prochaine décennie
La question algeria’s football evolution and the key players who will define the next decade se pose. Pour nous, comme évoqué précédemment, la question cruciale est le choix à faire entre binationaux et joueurs locaux.
Houssem Aouar, est l’un des rares binationaux à avoir opté pour l’Algérie alors que France A lui tendait les bras. Il pourrait s’imposer comme l’un des joueurs clés de la prochaine décennie. Le seul problème le concernant est d’être trop souvent blessé, ce qui freine sa progression.
Amine Gouiri est un attaquant talentueux, mais qui a choisi l’Algérie par défaut. Il avait auparavant déclaré qu’il voulait jouer avec France A. En ce qui le concerne, il est difficile de se prononcer. Il avait tout pour devenir un joueur phare. Malheureusement, à la suite d’une grave blessure, il a un peu perdu de ses qualités. Cependant, il reste un bon joueur.
Bachir Belloumi qui joue au poste de milieu de terrain dans l’équipe d’Hull City est lui aussi promis à devenir l’un des joueurs clés de l’équipe d’Algérie. Il prouve que l’équipe n’a pas besoin des binationaux.
Parmi les binationaux, il n’y a pas que des Franco-Algériens. Par exemple, Amin Chiakha qui joue comme attaquant pour le F.C. Copenhagen possède la double nationalité norvégienne et algérienne. Il s’agit d’un joueur très prometteur.
Ramy Bensebaïni, bien qu’âgé de 29 ans s’impose comme un défenseur indiscutable de l’équipe. Il devrait être un taulier de la sélection pour au moins 5 ans.
S’imposer face aux clubs
Outre la question des binationaux, qui fait polémique, l’Algérie est confrontée à un autre problème. En effet, de nombreux clubs européens ont tendance à prétexter des blessures imaginaires pour retenir leurs internationaux algériens.
La chose n’est pas nouvelle. La sélection nationale doit se faire respecter et faire venir systématiquement le joueur blessé pour qu’il passe une contre-visite.
Ainsi, Jaouen Hadjam, joueur du BSC Young Boys, annoncé comme blesser au molet c’est rétabli très vite. Même considéré comme indisponible, Petkovic l’avait convoqué en sélection. Ce qui a sans aucun doute accéléré sa guérison. L’entraîneur a démontré sa volonté de contrôler davantage la situation des joueurs évoluant en Europe.