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LEUR PUBLICATION FIGURAIT PARMI LES RECOMMANDATIONS DU SÉMINAIRE SUR LA SANTÉ : 40 textes d’application de la loi de 2018 en examen au niveau du Gouvernement

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Lors de sa rencontre avec les président des huit ateliers installés durant le séminaire national sur la modernisation du système de santé, tenu janvier dernier, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a fait savoir que quarante textes d’application de la loi sur la Santé 18-11 du 2 juillet 2018 sont actuellement en cours d’examen au niveau du Gouvernement. Il est à rappeler que la publication de ces textes de loi a été parmi les recommandations du séminaire national sur la santé.

Affirmant à cette occasion que c’est dans ce cadre, qu’il sera « procédé prochainement à l’application des recommandations issues de ces ateliers », précisant «  selon les priorités, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune » a-t-il indiqué. Il est à rappeler que la clôture des travaux du séminaire précité avait été présidée par le président Tebboune, qui dans son discours a mis l’accent, sur nombre de problèmes dans ce secteur, fonctionnement et gestion des ressources humaines et matériels, et aussi sur les conditions socio-professionnelles, indiquant que l’amélioration du système sanitaire dans le pays, se traduit notamment «l’élaboration des textes d’application de la loi sur la santé ». Le président de la République, avait mis en avant à cette occasion  la détermination de l’État à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la Santé avant la fin de l’année en cours ; Affirmant que «  nous sommes déterminés à mettre en œuvre les recommandations de ce séminaire dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu’à prendre en charge toutes les préoccupations des personnels du secteur de la santé à l’image des questions financières, des statuts et de la carrière professionnelle » et ce, poursuit le Président « avant la fin de l’année en cours », a-t-il précisé. Soulignant l’importance de la « réforme » du système de santé, le président Abdelmadjid Tebboune a estimé que « les insuffisances ne sont pas liées au manque de moyens et d’équipements mais au niveau élevé des attentes des citoyens », précisant que « l’Algérie dispose des meilleurs équipements au monde » et d’insister sur l’impératif de « les préserver et d’assurer la formation continue des personnels du secteur ». Les assises nationales tenues janvier dernier, ont abordé les différents obstacles auxquels fait face le système et proposé les solutions adéquates selon la situation démographique, épidémiologique, économique et sociale, des solutions « prenant en ligne de compte les aspirations des citoyens et les orientations des autorités suprêmes du pays », a rappelé, lundi dernier, le ministre de la Santé, qui n’ a pas manqué de souligner que l’application sur le terrain de la feuille de route tracée pour la mise en œuvre des recommandations « reste un défi qui requiert le recours à un calendrier sur les court, moyen et long terme », plaidant pour la « conjugaison des efforts de tous les acteurs notamment avec le soutien absolu apporté par les hautes autorités du pays au secteur ».

Recommandations des huit ateliers du séminaire de janvier dernier
Concernant les recommandations ayant trait à l’atelier consacré, à la « Prévention, promotion et la protection de la santé », elles portent, sur la «numérisation du système de la santé dans le domaine de la prévention, la création d’un service de contrôle sanitaire au niveau des postes frontaliers », ainsi que « l’intégration de l’éducation sanitaire dans les programmes scolaires de tous les paliers ». Les participants ont mis l’accent sur le renforcement du rôle des comités communaux de la prévention et la mise en place d’un système informatique dans le domaine de la prévention, suggérant également la création d’une instance de veille sanitaire. Quant à l’atelier « Gouvernance et gestion des établissements publics de santé », les experts ont plaidé pour l’élaboration d’un nouveau code des marchés publics », « la mise en place d’une nouvelle carte sanitaire qui englobe toutes les régions du pays et prendre en considération leurs particularités », appelant au « renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé ». Aussi il a été question du « management, la gestion moderne et le renforcement de l’utilisation des nouvelles technologies » dans les établissements de la santé, » pour ne citer que celles-ci parmi les recommandations émises par le même atelier, qui a appelé « à la diversification des sources de financement » concernant l’atelier dédié aux « métiers et professionnels de la santé », les participants ont recommandé que « tous les statuts particuliers des différents corps du secteur de la santé soient revus », ainsi que « la publication des textes d’application prévus dans la loi sanitaire de 2018 ».  Ils ont demandé la mise en place d’un système d’indemnisation pour la mise en valeur des efforts consentis par les professionnels du secteur, insistant également sur « le versement des primes d’encouragement au profit des cadres du secteur », citant notamment ceux exerçant dans les wilayas du Sud et les Hauts Plateaux. Pour l’atelier « formation et valorisation des ressources », les participants ont demandé à ce que la langue anglaise soit promue comme langue de formation et de la recherche» et ont insisté sur « l’évaluation et le réajustement des programmes de formation », « établissement des critères normalisés pour l’ouverture des places pédagogiques », recommandant aussi « l’identification et création de nouveaux métiers ». En plus de l’obligation de la formation continue et la création d’une école supérieure de gestionnaires de santé, les experts ont plaidé pour un partenariat entre le secteur de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Santé et la Formation professionnelle, en insistant sur le soutien des projets de recherche et les orienter vers des objectifs opérationnels. Dans l’atelier « financement des établissements publics de santé », les professionnels de la santé ont mis l’accent sur la diversification des ressources de financement en créant des fonds pour prendre en charge des charges imprévues et imposer des taxes sur la pollution et le renforcement de la participation efficace des collectivités locales.
La numérisation du parcours des produits pharmaceutiques, le lancement des nouveaux métiers de la pharmacie et la restructuration de la pharmacie hospitalière, font partie des recommandations dégagées de l’atelier « Médicaments et équipements de santé ». Concernant l’atelier consacré à « l’organisation des soins », les experts ont insisté sur « la réglementation du parcours des soins du malade, la création de centres d’accueils pour la sélection et l’orientation des malades et la révision du statut du médecin référent », recommandant de mettre en place des mesures incitatives aux profits des professionnels de la santé des régions du Sud et des Hauts Plateaux. Enfin, pour le dernier atelier consacré à « la numérisation », les participants ont recommandé « la mise en place d’une stratégie nationale de la santé et la numérisation » ainsi que « la création d’une agence nationale » dédiée au secteur, mettant l’accent sur « la numérisation du dossier administratif et médical du malade ».
Karima B.

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