Des manifestations massives ont eu lieu dans divers pays à travers le monde pour soutenir Ghaza et dénoncer la campagne violente et le blocus sévère qui pèse sur le nord de la région. Des rassemblements ont été signalés en France, en Espagne, aux Pays-Bas, en Turquie, en Norvège, en Mauritanie, en Corée du Sud, et dans d’autres nations. À Berlin, la capitale allemande, des dizaines de personnes ont participé à une manifestation contre l’agression continue de l’occupant sioniste sur Ghaza et le Liban. Selon des sources médiatiques, la manifestation a eu lieu sur la place près de la station de métro « Wittenbergplatz », sous le slogan « Arrêtez le génocide à Ghaza et la guerre au Liban, mettez fin à l’agression israélienne. » La police allemande a procédé à l’arrestation de plusieurs manifestants s’opposant à Israël lors de cet événement organisé par la « Commission nationale palestinienne unifiée à Berlin ». Les tensions ont monté entre les participants et les forces de police pendant la manifestation, qui a été marquée par des slogans appelant à la liberté pour la Palestine et le Liban, tout en dénonçant le sionisme et en appelant l’Allemagne à cesser de financer les atrocités commises par Israël. Malgré un appel du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin immédiatement à ces hostilités, Israël continue son offensive, ignorant les décisions de la Cour internationale de justice qui exige des mesures pour prévenir le génocide et améliorer la situation humanitaire à Ghaza. Israël mène également des opérations militaires contre le Liban, ayant causé la mort de 2 653 personnes et blessé 12 360 autres, parmi lesquelles un grand nombre de femmes et d’enfants. Plus de 1,4 million de personnes ont été déplacées, avec la plupart des victimes et des déplacés enregistrés après le 23 septembre dernier. De nombreuses villes italiennes ont également été le théâtre de manifestations, où des voix se sont élevées contre les guerres dans le monde, notamment la guerre israélienne contre la Palestine et le Liban. Le syndicat général du travail italien et des organisations de la société civile ont appelé à ces manifestations sous le thème : « Mettons fin aux guerres, c’est le temps de la paix ». Des rassemblements ont eu lieu à Rome, Milan, Bari, Cagliari, Florence, Palerme et Turin, où les manifestants ont brandi des pancartes portant des messages tels que « Stop au génocide à Ghaza », « Non à la guerre » et « Non aux armes », tout en chantant divers slogans en faveur d’une paix juste. Ces événements illustrent une solidarité croissante à l’échelle mondiale envers la Palestine et le Liban, et un rejet clair de la violence et des injustices qui y sont perpétrées.
Des milliers de Marocains dans la rue
Le rejet populaire de la normalisation avec l’entité sioniste se renforce au Maroc, avec des dizaines de milliers de citoyens se rassemblant, le vendredi dernier, lors de manifestations massives pour exprimer leur opposition à ce qu’ils considèrent comme une trahison de la part du régime marocain envers la cause palestinienne. Depuis l’annonce de l’établissement de relations plus étroites entre le Maroc et l’entité sioniste, la colère de la rue marocaine a monté d’un cran. Les citoyens estiment que ce rapprochement ne reflète pas leur position constante en faveur du peuple palestinien, mais constitue plutôt un abandon d’une cause qui symbolise la dignité et les principes arabes et islamiques. À travers les villes marocaines, les manifestants se sont rassemblés après la prière du vendredi, scandant des slogans dénonçant la normalisation, qu’ils qualifient de « grande trahison ». Arborant des drapeaux palestiniens et portant des keffiehs, ils ont répété des chants tels que « La Palestine est une responsabilité, la normalisation est une trahison » et « Le peuple veut la chute de la normalisation ». Des citoyens de tous âges, hommes et femmes, ont répondu à l’appel de l’Association marocaine pour la défense des causes de la Nation sous le slogan « Al-Sanwar a laissé un testament : pas de concession sur la cause ». Les manifestations de solidarité avec la Palestine et le Liban ont eu lieu dans des villes telles qu’Agadir, Chefchaouen, Berkane, Tiflet, Nador, Mohammédia et El-Jadida, avec des rassemblements également prévus à Casablanca. Les protestataires considèrent que la normalisation officielle constitue une trahison des droits des Palestiniens et estiment que le régime marocain, par ces démarches, contribue à légitimer un État qui commet des atrocités contre le peuple palestinien. Cela traduit un abandon des engagements éthiques et politiques envers une cause sacrée, longtemps perçue par les Marocains comme une question humanitaire avant d’être politique. Dans diverses villes du royaume, les manifestants ont souligné que la normalisation n’est pas seulement politique, mais qu’elle permet à cet État d’imposer davantage de ses politiques répressives sur les Palestiniens, plaçant le Maroc dans une position contradictoire avec les valeurs et les principes défendus par son peuple. Face à cette colère croissante, des appels se multiplient parmi les différentes factions politiques et civiles au Maroc pour revoir cette politique de normalisation et revenir à une position qui reflète la volonté populaire de rejeter ce rapprochement indigne. En plus des manifestations organisées par l’Association marocaine pour la défense des causes de la Nation, un rassemblement a eu lieu devant le parlement à Rabat, organisé par le Groupe de travail national pour la Palestine, sous le slogan « Massacres du nord de Ghaza… l’holocauste sioniste-nazi en partenariat avec la normalisation officielle ». Pour sa part, le Front marocain de soutien à la Palestine et de lutte contre la normalisation a réaffirmé son engagement à poursuivre le combat jusqu’à l’annulation de la normalisation officielle, appelant à intensifier les manifestations et les marches dans diverses villes marocaines pour exprimer leur rejet catégorique de cette trahison majeure du régime envers la cause palestinienne. D’autre part, des milliers d’étudiants au Maroc continuent d’organiser des manifestations et des événements de solidarité avec les Palestiniens de Ghaza et du Liban, en réponse à la guerre d’extermination menée par les forces d’occupation dans ces deux pays. Ils demandent à leur pays d’abroger la normalisation, qu’ils considèrent comme une honte pour la nation. L’Union nationale des étudiants du Maroc, le plus grand mouvement étudiant du royaume, a annoncé avoir organisé à elle seule plus de 400 manifestations dans environ 40 établissements universitaires durant cette période, contribuant ainsi à l’éveil des consciences des étudiants contre la normalisation avec l’entité sioniste.
M. S.
