Après la rude épreuve du Ramadhan difficilement surmontée par les citoyens, notamment la mercuriale enfiévrée des prix des produits alimentaires de première nécessité et la pénurie d’autres à l’instar de l’huile de table qui est toujours introuvable sur le marché, l’Algérien est de nouveau face à une autre épreuve qui pourra lui ruiner la poche.
En effet, malgré les promesses faites par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, et son camarade de l’Agriculture, Hamdani, a stabiliser les prix dans le marché afin de permettre au citoyen de se nourrir au moins des fruits et légumes essentiels en ce mois sacré à des prix abordables et accessibles à tout le monde, car il est à noter que la pomme de terre qui est considérée comme le produit des pauvres, à atteint les 100/120da et la tomate ainsi que le poivron, 180da sans parler des fruits devenant un lux ou des viandes rouge et blanche ou même encore les poissons dont la sardine affichait 1500 da/kg. Aujourd’hui et après 27 jours de carême rien n’a changé ! Au contraire d’autres produits de large consommation ont connu une augmentation à l’instar de la margarine dont les prix de certaines marques ont augmenté de 20 %. Selon l’APOCE cette hausse est liée à la baisse de la valeur du dinar. Également la même organisation prévoit une flambée dans les prix du poulet un produit de consommation largement répandue chez les Algériens, et cela dans les jours à venir.
Chers, chers les vêtements de l’Aïd!
Outre les fruits et légumes, les viandes et les ingrédients de gâteaux ; les ménages sont confrontés, durant ces jours, à une autre épreuve et cela à l’approche de la fête de l’Aïd El-Fitr. En effet, quelques jours seulement nous séparent de la célébration de la fête de l’Aïd El-Fitr. Les magasins de vente de vêtements d’enfants comme ceux des adultes sont bourrés de monde dans les journées comme dans les soirées du Ramadhan, afin d’acheter les plus beaux habits comme le dicte la tradition. Du coup, les magasins de ces commerces ont connu une animation particulière ses derniers jours. Certains sortent content et satisfaits de ces lieux après avoir trouvé et acheté ce qu’ils cherchaient, d’autre tristes sans aucun article dans les mains à cause des prix « intouchables » affichés sur les vêtements exposés. Le comble est que ces habits sont affichés « soldes » ou « promo » à un prix « choc » dépassant le pouvoir d’achat du client, sont du stock invendus de l’an dernier vu la situation sanitaire et la fermeture de tous les commerces à cause du confinement mesure prise par le gouvernement pour éviter la propagation du Covid. Dans tout cela, le citoyen lambda subit les conséquences de la culture du gain rapide et facile chez les commerçants et l’absence de contrôle des prix par les autorités concernées notamment les services de Kamel Rezig qui a échoué dans la gérance du mois sacré et à toute occasion qui se présente. Par ailleurs et sur les réseaux, les internautes dénoncent ces augmentations qui se poursuivent pointant au doigt les commerçants d’une part et les autorités d’autre part.
Sarah Oubraham