La propagande occidentalo-sioniste et ses relais médiatiques trompeurs ont beau cacher la réalité du terrain, la Résistance pour la libération de la Palestine occupée est devenue un lourd fardeau pour l’armée israélienne. Impliquant militairement le Liban, la Syrie, le Yémen et l’Irak, le génocide en cours sur le peuple palestinien réservera à l’entité sioniste son lot de mauvaises surprises.
Alors que l’opération Déluge Al Aqsa a dévoilé au monde entier la vulnérabilité de l’armée israélienne et ses services de renseignements, considérés jusque-là comme invincibles, les forces de l’occupation n’ont fait que s’embourber davantage dans le conflit. Aujourd’hui, en plus des opérations menées par la Résistance palestinienne à Ghaza, qui ont gagné en intensité, parvenant en l’espace de 72 heures, à détruire au moins 60 de ses chars, l’armée d’Israël et les forces américaines stationnées au Moyen-Orient font face à une série d’attaques ciblées provenant des pays frontaliers, solidaires de la cause palestinienne. Une Résistance loin d’être sectaire, puisqu’elle unit et concerne tous les Arabes et les musulmans quelle que soit leurs divergences, formant l’axe de la Résistance, qui s’étend de Téhéran à la Palestine, en passant par Baghdad, Sanaa, Damas et Beyrouth.
Devant gérer plusieurs fronts en même temps, l’occupant sera-t-il capable de répondre simultanément à des attaques multiples ? Eu égard aux soulèvements populaires en Cisjordanie occupée contre les colonies, notamment les opérations menées par les combattants d’El Fath, en réponse aux arrestations quotidiennes. A ce titre, il est important de rappeler que le nombre de prisonniers palestiniens en Cisjordanie, selon « le Club des prisonniers », est passé à 3000, depuis le début du génocide israélien.
Israël dans un guêpier
Et pour illustrer la décadence des agressions israéliennes sur le peuple de Ghaza, voici quelques signes qui ne trompent pas. À l’instar des déclarations du ministre du Travail de l’occupation, Yoav Ben Tzur, qui a annoncé qu’« »Israël » se trouve dans une situation économique complexe », et que « chaque jour coûte environ un milliard de shekels ». Au même titre, un article paru lundi dans le journal israélien, « Haaretz », a fait état de plusieurs incidents, après que des tirs de l’armée d’occupation ont entraîné des morts et des blessés parmi ses forces. Entre autres, le site israélien Seventh Eye a cité des correspondants militaires affirmant que la raison pour laquelle on n’évoque pas les meurtres et les blessures de soldats israéliens par les tirs des forces israéliennes est liée à la prudence et à la sensibilité envers les familles des soldats morts. Si l’armée israélienne enregistre des pertes importantes, la position stratégique de la Résistance, quant à elle, s’améliore de jour en jour.
Les bases américaines en alerte en Irak
En Irak, plusieurs bases américaines ont été la cible d’attaques de drones armés à la roquette, notamment la base aérienne d’Aïn Al-Assad, celle d’Al-Harir, et un camp militaire proche de l’aéroport de Baghdad. Hier, c’est la base Ain al-Assad, dans l’ouest de l’Irak, qui a été ciblée. Le mouvement Al-Nujaba a annoncé de son côté, dans la matinée, la mise en service d’un bateau de guerre, produit par l’Unité de développement et de fabrication de la Résistance irakienne. La base américaine Harir dans le nord de l’Irak a été prise pour cible par un drone qui a directement touché sa cible. De même qu’en Syrie, durant la même période, où des factions irakiennes, présentes en soutien au président Bachar Al-Assad, ont mené au moins trois attaques contre des bases américaines, dont des tirs de roquettes vers le plateau du Golan.
Quand le Hezbollah
et les Houthis coordonnent leurs frappes
Du côté du Hezbollah, les attaques contre Israël sont permanentes depuis le front libanais. Avec des missiles guidés, roquettes Katioucha, drones suicides et drones de reconnaissance, l’armée du Hezbollah est parvenue à atteindre les bases de Haïfa, Acre et Safed. L’armée israélienne avait pour sa part confirmé lundi, que des missiles tirés depuis le territoire libanais avaient visé la caserne de Baranit, avec deux missiles Burkan de gros calibre, pouvant transporter des charges explosives de 500 à 1000 kg. Des attaques de missiles lancées par le Hezbollah qui ont coïncidé avec celles des Houthis du Yémen, qui rappelons-le, disposent d’un formidable arsenal de missiles à longue portée qui seraient capables de frapper en plein cœur d’Israël. Dans ce contexte, rappelons que depuis le 7 octobre, les Houthis ont lancé plusieurs drones et missiles en direction de bases israéliennes. Dimanche, ils ont capturé en mer Rouge un navire israélien.
Le projet satanique d’expulsion derrière la terreur des Ghazaouis
Dans le sillage du projet sioniste, le ciblage des hôpitaux vise en réalité à réduire à zéro tout sentiment de sécurité chez les Ghazaouis, et de là, chasser 2,3 millions de Palestiniens de Ghaza vers la péninsule égyptienne du Sinaï, et les Cisjordaniens occupés vers la Jordanie. À cet égard, l’occupant n’a cessé de prétendre que les hôpitaux font office de base arrière pour le commandement de la résistance palestinienne armée. Et de justifier ainsi les incursions et bombardements sur les locaux hospitaliers, pour au final, établir des bases militaires sionistes. Selon le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Ashraf-Al-Qudra, alors qu’il y a encore 400 blessés, 2 000 personnes déplacées et 200 médecins et techniciens dans l’hôpital indonésien, environ 120 personnes ont été évacuées vers l’hôpital Nasser. En outre, 60 corps ont été enterrés dans les couloirs de l’hôpital indonésien en raison de l’impossibilité d’en sortir.
Hamid Si Ahmed
