Des centaines de corps de martyrs ont été découverts dans le complexe médical d’Al-Shifa et ses environs, à l’ouest de la ville de Ghaza, après le retrait des forces d’occupation de l’intérieur de la bande de Ghaza, au complexe Al-Shifa encerclé depuis deux semaines.
Le porte-parole de la protection civile à Ghaza Mahmoud Basal, a révélé qu’environ 300 corps en décomposition portant des signes de torture avaient été dispersés à proximité du complexe médical d’al-Shifa et de ses environs suite au retrait des forces d’occupation après un siège de deux semaines. Basal a confirmé que « les Forces d’occupation israéliennes (FOI) avaient exécuté des civils dont les corps ont été retrouvés menottés à l’hôpital al-Shifa ». En outre, il a expliqué que « les FOI avaient incendié des salles à l’intérieur de l’hôpital , laissant derrière elles des ravages en détruisant tout l’équipement et les fournitures médicales ». Des témoins ont déclaré que le retrait a révélé que les forces d’occupation ont incendié tous les bâtiments de l’hôpital et l’ont complètement mis hors service. Des dizaines de martyrs ont été retrouvés également dans les rues aux alentours du complexe, rue d’Omar Al-Mukhtar, Izz Al-Din Al-Qassam, Abu Hasira, Bakr et Haboush. L’armée de l’occupation a détruit le cimetière temporaire que les Palestiniens avaient établi dans le complexe médical, en a retiré les corps des morts et les a jetés des différentes zones de l’hôpital. Il y a 14 jours, les forces d’occupation ont pris d’assaut le complexe médical d’Al-Shifa et ses environs et y ont mené une opération militaire massive, faisant des dizaines de martyrs et de blessés et des centaines d’arrestations, c’est la deuxième fois que les forces de l’occupation prennent d’assaut l’hôpital depuis le début des hostilités dans la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, elles l’ont pris d’assaut le 16 novembre dernier après l’avoir assiégé pendant une semaine, au cours de laquelle ses cours, des parties du bâtiment, son équipement médical et le générateur électrique ont été détruits.
137 journalistes martyrs à Gaza : le prix de la vérité sous le feu de l’occupation
Le bureau des médias de Gaza a annoncé qu’un journaliste palestinien était tombé en martyr dans un bombardement sioniste, portant le nombre total de journalistes tués à 137 depuis le début de l’agression génocidaire dans la bande de Ghaza le 7 octobre. Le bureau a confirmé que « le nombre de journalistes martyrs était désormais de 137, suite à la mort d’Abdel Wahab Awni Abou Aoun, un photojournaliste tué lorsqu’une frappe de l’occupation a visé sa maison dans le camp de Maghazi, au centre de la bande de Ghaza ».
Plus tôt dans la journée, la même source avait rapporté un autre massacre, déclarant que l’entité sioniste avait bombardé les tentes abritant des journalistes et des personnes déplacées à l’hôpital Martyrs d’Al-Aqsa. Le 24 mars, le bureau avait également annoncé la mort de trois autres journalistes palestiniens. Les attaques incessantes et le siège sioniste ont exacerbé la crise humanitaire à Gaza, rendant l’acheminement de l’aide de plus en plus difficile. Les Nations unies et leurs partenaires ont averti qu’une famine pourrait survenir dès ce mois-ci dans le nord de Ghaza, largement isolé, et ont appelé l’entité sioniste à autoriser davantage d’aide par voie terrestre. Pendant ce temps, certains pays étrangers ont intensifié les largages aériens d’aide, mais plusieurs personnes ont été tuées par la chute de colis ou se sont noyées en tentant de récupérer des fournitures en mer.
M. Seghilani