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LES FORCES D’OCCUPATION ASSIÈGENT GHAZA ET RASENT TOUT SUR LEUR PASSAGE : Halte au génocide contre les Palestiniens !

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Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi, hier, pour la cinquième journée consécutive leur génocide contre la population désarmée de la bande de Ghaza et de la Cisjordanie, où des bombardements intensifs et sans interruption et autres attaques de missiles, et raids ont marqué encore ce mercredi. Dans le périmètre de Ghaza, ou ailleurs en Cisjordanie, le constat est identique.

Que des scènes de destruction, de désolation et de morts qui renseignent, on ne peut plus clair, sur l’acharnement jamais égalé de la partie israélienne dans son offensive meurtrière contre une population innocente et sans défense. Dans la journée d’hier encore, dans la ville de Khan Younès et celle de Deir Al-Balah, de nombreux Palestiniens sont tombés en martyrs dans des frappes aériennes israéliennes. À Khan Younès au sud de la bande de Ghaza, au moins 16 personnes sont tombées dans des raids aériens israéliens et plusieurs blessés ont été enregistrés également, rapporte la presse palestinienne, alors que des avions de guerre israéliens ont bombardé une maison dans le quartier d’Al-Sheikh Radwan à Ghaza, tuant et blessant de nombreux habitants, selon les mêmes sources. Une autre maison dans le camp de réfugiés d’AL-Shati à l’ouest du gouvernorat, a été également frappée par l’aviation israélienne, tuant au moins trois Palestiniens et blessant d’autres, à se fier aux mêmes sources.
Dans la région d’Al-Haker à Deir Al-Balah au centre de l’enclave, l’aviation d’occupation a pilonné un domicile coûtant la vie à trois personnes de la famille d’Al-Kurd et blessant d’autres. D’autres sont toujours sous les décombres de la maison. Des avions militaires ont pris, aussi, pour cible une autre maison à Al-Qudra dans le parc du quartier d’Al-Amal, à l’ouest de Khan Younès, et qu’un certain nombre de martyrs et de blessés ont été retirés des décombres tandis que d’autres sont toujours coincés à l’intérieur, rapportent les mêmes sources.
Près de Bethléem, un jeune palestinien a été également tué par les forces de l’occupation portant le bilan des martyrs palestiniens tombés en Cisjordanie occupée à 24 et 131 blessés. À Naplouse, neuf civils palestiniens ont été blessés par balles dans des heurts avec l’armée de l’occupation et ses colons dans la localité de Qousra au sud de la ville de Naplouse, selon des sources locales palestiniennes.
Les avions de guerre israéliens ont bombardé également l’université Islamique dans la ville de Ghaza, détruisant complètement les bâtiments de L’université qui ont d’ailleurs pris feu.

Cinq journalistes palestiniens tombent en martyrs à Ghaza
La corporation des journalistes a eu également son lot de morts. Selon le syndicat des journalistes palestiniens, trois professionnels des médias ont été tués lors d’un raid nocturne de l’aviation de l’entité sioniste dans le nord de la ville de Ghaza alors qu’ils se trouvaient dans les salles de rédaction de leurs publications. Un correspondant, a été également grièvement blessé, puis hospitalisé. Deux autres journalistes ont été tués lors de la couverture de l’agression sioniste dans l’est de Bureij et Beit Hanoun, tandis que deux reporters sont toujours portés disparus, selon le syndicat.

L’UNRWA enregistre 9 décès parmi ses employés
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine « UNRWA » a annoncé, de son côté, la mort de 9 de ses employés lors de frappes aériennes sur la bande de Ghaza depuis samedi dernier. Dans un autre registre, la directrice des médias et de la communication de l’Agence de secours pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Juliette Touma, a déclaré, que l’agence n’avait pas été en mesure d’introduire d’aide dans la bande de Ghaza depuis samedi, affirmant que les employés de l’UNRWA continuaient leur travail humanitaire malgré les risques et les conditions difficiles.

L’UNRWA héberge actuellement
170 000 personnes dans plus de 80 écoles et autres établissements dans toute la bande de Ghaza, a-t-elle fait savoir, affirmant que l’enclave est totalement fermée devant les aides humanitaires, d’où le risque de l’expiration des fournitures essentielles, notamment de carburant, dans les prochaines semaines.
L’agence a souligné, par ailleurs, qu’elle a perdu 14 de ses établissements, endommagés par les frappes israéliennes.
L’armée israélienne a fait, par ailleurs, usage de bombes au phosphore et à fragmentation. Des armes pourtant internationalement interdites et prohibées. Le ministère des affaires étrangères a dénoncé les crimes de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, assurant que les crimes de meurtre, de destruction et de déplacement signifient que l’État occupant commet le crime de génocide contre les citoyens palestiniens dans la bande de Ghaza, à la lumière d’une campagne de famine frénétique et de la coupure des approvisionnements et des besoins nécessaires (électricité, eau, médicaments, carburant, etc.) pour des citoyens civils sans défense dans les formes les plus odieuses de punition collective.

Des hôpitaux en rupture de stocks
En raison du blocus israélien, la situation dans les hôpitaux à Ghaza reste précaire, comme l’atteste l’appel de la ministre de la Santé palestinienne, Mai al-Kaila, affirmant que l’entité sioniste empêchait les convois de médicaments d’entrer dans l’enclave palestinienne.
« La situation est très difficile, les stocks de médicaments dans la bande de Ghaza s’épuisent. Nous avons apprêté des convois (de médicaments) pour Ghaza, mais l’occupant les empêche d’entrer », a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, l’entité sioniste a frappé deux des treize hôpitaux de l’enclave et n’informe pas les civils avant de bombarder des quartiers résidentiels. L’hôpital pour enfants de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Ghaza, avait carrément cessé ses activités en raison des bombardements incessants des forces d’occupation sionistes car les équipes médicales affectées à l’hôpital sont dans l’incapacité de remplir leurs fonctions et de se déplacer, même pour répondre aux appels d’urgence, ou de fournir un traitement d’urgence aux blessés.

Plus de 263 934 palestiniens déplacés
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), plus de 263 934 citoyens ont été contraints de quitter leurs foyers, à la suite des bombardements israéliens continus par voie aérienne, terrestre et maritime sur la bande de Ghaza qui ont détruit, ajoute la même source, plus de 1000 logements, tout en causant de graves dégâts à 560 logements, les rendant inhabitables.
Cette organisation onusienne a fait également savoir qu’environ 175 000 de ces personnes déplacées ont trouvé refuge dans 88 écoles gérées par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), et plus de 14 500 autres dans 12 écoles publiques, tandis qu’environ 74 000 résideraient chez des proches et leurs voisins ou se sont réfugiés dans des églises et d’autres installations. Elle a déclaré : « Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de Ghaza représente le plus grand nombre de personnes déplacées depuis les 50 jours d’escalade de 2014 ».
OCHA a averti que « répondre aux besoins fondamentaux est devenu plus difficile pour ceux qui n’ont pas été déplacés ».

La seule centrale électrique à Ghaza à l’arrêt
Le chef de l’Autorité de l’énergie et des ressources naturelles, Dhafer Melhem, a annoncé que la seule centrale électrique de la bande de Ghaza sera complètement hors service à partir d’aujourd’hui, et par conséquent l’enclave sera plongée dans le noir et tous les services humanitaires cesseront. Israël avait coupé 120 mégawatts depuis samedi dernier, le premier jour de l’agression israélienne. Ces agissements irresponsables rentrent dans le cadre des opérations du siège de Ghaza décidée par l’occupant israélien en représailles aux opérations de la résistance palestinienne menées depuis samedi dernier. Annoncé lundi par le gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahu, le siège total de la bande de Ghaza est pourtant interdit par le droit international humanitaire. «L’imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils, en les privant de biens essentiels à leur survie, est interdite par le droit international humanitaire», a ainsi déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, dans un communiqué.
L’Union européenne s’est, de son coté, opposée au blocus de Ghaza, et soutient majoritairement la poursuite de l’aide à l’autorité palestinienne, a affirmé, hier, à Mascate Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé son inquiétude après qu’Israël a annoncé le blocus complet, notamment en raison de la situation humanitaire déjà détériorée dans les secteurs pauvres.

111 ONG appellent à la protection du peuple palestinien
Plusieurs organisations, syndicats, fondations et coalitions de la société civile ont dénoncé les crimes de guerre commis par l’armée de l’État d’occupation et d’apartheid contre les civils palestiniens dans la bande de Ghaza, notamment les meurtres, les bombardements et la destruction de maisons, de tours résidentielles et d’institutions civiles et lieux de culte, et l’empêchement de l’entrée de carburant et de marchandises ainsi que la coupure d’électricité dans la bande de Ghaza. Ils appellent la communauté internationale et les Nations unies de prendre des mesures immédiates et efficaces pour exercer une pression significative sur l’occupation israélienne afin qu’elle mette fin à ses actions offensives aveugles contre Ghaza et qu’elle mette fin au déplacement forcé des résidents de Cisjordanie occupée. Ils réclament également la protection des vies civiles, à la prévention de nouvelles pertes de vies humaines et à la fourniture d’une aide humanitaire d’urgence pour faire face aux conséquences de l’agression en cours et à l’aggravation de la crise humanitaire à Ghaza.

La Ligue arabe en réunion d’urgence
Question centrale pour les pays arabes, notamment depuis le Sommet arabe tenu à Alger, le Conseil de la Ligue arabe devait tenir, hier, une réunion d’urgence sur la Palestine. Cette réunion intervient à la demande de l’Etat de Palestine, en vue d’examiner la détérioration de la situation dans les territoires palestiniens occupés, suite à l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, demande soutenue par l’Algérie, ainsi que par d’autres pays arabes. À cet effet, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf est au Caire, capitale de la République Arabe d’Egypte, depuis hier, pour prendre part à ces travaux. La position de soutien de l’Algérie sur la question palestinienne est restée la même et maintes fois réitérée par les autorités algériennes la considérant comme une question centrale qui n’accepte ni concession ni marchandage, dénonçant par la même la campagne de normalisation de certains pays arabes avec Israël. Les pays arabes devraient ainsi être à la hauteur des sacrifices de leurs frères palestiniens pour qu’Israël cesse son agression contre les Palestiniens et accepte la solution à deux États, avec El QODS comme capitale sur les frontières de 1948, seule approche politique en mesure de ramener la paix dans la région. À rappeler que le bilan provisoire de l’agression sioniste continue contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupées a grimpé mercredi à 1 078 martyrs et 5 314 blessés.
Brahim O.

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