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LES DERNIERS INDICATEURS LE CONFIRMENT : L’année 2022 est celle de la relance économique

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En annonçant, il y a quelques semaines, lors de sa rencontre périodique avec les représentants de la presse nationale, des augmentations des salaires et de l’allocation chômage début 2023, le président Abdelmadjid Tebboune a laissé clairement entendre, comme une certitude, que l’année 2022 sera bonne au plan économique.

La seule inconnue est le niveau des recettes nationales qui seront réalisées à la fin de cette année. La promesse faite par le président Tebboune est sans doute fondée sur les prémices de l’amélioration de la situation économique qui se sont manifestées en avril déjà, et sur la tendance d’évolution positive qui avait également commencé à se dessiner. Lundi dernier, à l’ouverture du 33ème Congrès de l’Union générale arabe des assurances (UGAA) au Centre des Conventions d’Oran, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, le confirmait en faisant observer que « l’Algérie a réussi à dépasser les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19 et les grands indices économiques sont en amélioration depuis le deuxième semestre de l’année 2021 ».
Le ministre des Finances prévoit un taux de croissance de 3,4% pour l’exercice de 2022, année de l’économie, avait décidé le président Tebboune. Le facteur déterminant que constitue le cours mondial du pétrole, est actuellement avantageux pour l’Algérie. Depuis la fin février 2022, le baril est à plus de 100 dollars; il a approché les 130 dollars en mars 2022. Hier, le prix du baril de brent tournait autour de 122 dollars, en hausse par rapport au prix de la veille. C’est une embellie financière qui est renforcée par les mesures de rigueur qui entourent les dépenses d’importation et les surcoûts de projets. En même temps, les premières indications sur le commerce extérieur montrent que les ambitions affichées pour les exportations hors hydrocarbures sont réalisables.
Même le Fonds monétaire international (FMI), dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié à l’occasion de la tenue de ses réunions de printemps, a revu à la hausse ses projections de croissance de l’économie algérienne pour l’année 2022, à 2,4% au lieu de 1,9% estimé précédemment. Autres prévisions du FMI : le solde des transactions courantes devrait être positif pour la première fois depuis plusieurs années; le chômage va reculer. De nombreux experts ont affirmé que la relance de l’économie nationale, destinée à répondre aux intérêts de la population et à libérer l’Algérie de la dépendance excessive des importations, est en bonne voie. Le déblocage des projets d’investissement locaux qui étaient paralysés pour diverses raisons et le lancement des gros investissements notamment dans les mines (fer et phosphate) en attendant les IDE pressentis, donnent raison à ces experts. Leur optimisme est fondé, en outre, sur une série d’informations, en apparence des détails, mais qui révèlent des progrès significatifs. Ainsi, selon un communiqué de l’entreprise portuaire d’Annaba, publié hier, le volume total des exportations hors hydrocarbures au port d’Annaba a atteint, durant le premier trimestre 2022, 1,218 million de tonnes contre 716.000 tonnes au cours de la même période en 2021. Une évolution, estimée à 70 %, mise sur le compte des efforts de soutien et d’accompagnement des exportateurs, dont l’aménagement et l’équipement des aires de chargement, mais aussi le système de paiement numérique au profit des exportateurs et opérateurs économiques. Les opérations d’importations ont connu un recul durant la même période, estimé à 17 %, comparativement à l’année passée avec un volume de 518.000 tonnes de marchandises contre 716.000 tonnes durant la même période de l’année 2021. Ces chiffres ne plaisent certainement pas aux lobbies proches des milieux de la corruption qui se nourrissaient de surfacturations. Il serait naïf de croire qu’ils vont laisser faire une relance économique qui répond exclusivement aux intérêts du pays. Ils se manifestent pour le moment par les rumeurs et les fausses informations visant à troubler l’opinion publique et à démobiliser les Algériens en les détournant des objectifs d’intérêt national.
M’hamed Rebah

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