Après une année de travail durant laquelle les juniors algériens ont effectué plusieurs stages, ils ont finalement déçu plus d’un en se faisant éliminés dès le premier tour des qualifications de la coupe d’Afrique des moins de 20 ans contre la Mauritanie. Pourtant, ils étaient nombreux, en premier lieu le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, à avoir misé sur cette jeune génération sous la houlette de Mohamed Mekhazni, un spécialiste dans la formation des jeunes talents, et qui était derrière la découverte de plusieurs joueurs qui font aujourd’hui le bonheur des formations de l’élite, notamment à l’USMA. Les poulains de Mekhazni, qui ont remporté dans la douleur la première manche avec deux buts à un, n’ont pu préserver leur maigre acquis, lors de la deuxième manche déroulée dimanche, à Nouakchott. Les coéquipiers de l’excellent attaquant de l’ESS, Benathmane, se sont inclinés par deux buts à zéro, quittant ainsi prématurément les éliminatoires de la CAN.Pourtant, lors des précédentes qualifications, la FAF avait décidé de ne pas engager la sélection nationale pour la simple raison qu’il ne croyait plus en ses capacités de valider son billet pour la phase finale de 2015. Les expériences des précédentes éditions ont montré d’ailleurs les limites de la formation en Algérie. Même lorsque les jeunots des Verts ont eu droit de participer à la CAN-2013 en tant que sélection du pays organisateur, ils n’ont pu aller au-delà du premier tour, malgré le grand appui dont ils ont bénéficié de la part des supporters. À l’époque, les rencontres des coéquipiers de Zineddine Ferhat, ont joué leurs rencontres devant des gradins archicombles au stade de l’OPOW d’Aïn Témouchent. Pour revenir à l’élimination des juniors de Mekhazni face à la Mauritanie, il y a lieu de souligner que les catégories jeunes de cet adversaire sont devenues tout simplement la bête noire de leurs homologues algériens.Cela se passe au moment où la FAF n’avait pas autorisé l’entraîneur national à faire appel aux joueurs évoluant à l’étranger, l’obligeant à recourir aux éléments du cru, dont la formation au niveau des clubs laisse à désirer. Même la présence en force des joueurs du PAC, où l’on a fait un pas en avant en matière de formation, n’a rien changé dans le sort de l’actuelle génération qui n’a pas fait mieux de celles de ses ainés.
Hakim S.