Accueil ACTUALITÉ Les calamités naturelles réduites par des outils appropriés : « Le risque peut...

Les calamités naturelles réduites par des outils appropriés : « Le risque peut être endigué par l’action citoyenne! »

0

L’enseignant-chercheur en aéronautique et génie civil à l’université de Blida ; Loth Bounatiro, a déclaré hier, au forum du Courrier d’Algérie que « le manque de respect des mécanismes et d’application de loi en matière de prévention de catastrophes naturelles » sont à l’origine des conséquences des inondations, feux de forêts, sécheresse et autres dégâts, dans notre pays.
Bounatiro a lancé un appel aux autorités du pays en premier lieu de doter les APC de camions et aux citoyens en les invitant à  » ne plus être des figurants et en vue d’ éviter les conséquences dramatiques auxquelles nous faisons face, dès que nous sommes confrontés à de fortes pluies ou à des séismes ». Il indiquera donc que pour le simple citoyen, il s’agit de simples actions mais efficaces tel que « participer au nettoyage des routes en période d’été, et préparer des sacs de sable pour barricader leurs maisons en hiver, afin d’avoir du temps pour évacuer les lieux, en cas d’inondation », soutient le physicien Bounatiro.
En Algérie, et en cas de grosses pertes enregistrées, le fonds des calamités naturelles (FCN) et des risques technologiques majeurs, créé en vertu du décret exécutif n° 90-402 du 15 décembre 1990, se charge de l’indemnisation des victimes des intempéries qui se sont abattues le 10 novembre dernier sur plusieurs régions du pays. Sont éligibles à cette indemnisation toute personne n’ayant pas souscrit une assurance tous risques ou n’ayant pas contracté une quelconque assurance.
«Pour les personnes assurées, le contrat doit obligatoirement avoir prévu la garantie inondation et catastrophe naturelle pour se faire indemniser», note Benlaribi Abdelmalek, directeur du marketing au niveau de la Société nationale d’assurances (SAA). Cependant, les victimes concernées par ces inondations peuvent être classées en trois grandes catégories. La première catégorie comporte les victimes qui ont péri dans la catastrophe pendant qu’elles étaient à bord de leurs véhicules. «Les victimes ayant souscrit une assurance tous risques peuvent prétendre à une indemnisation auprès de leurs compagnies d’assurances. Pour les autres, elles peuvent être indemnisées par le FCN», explique Benlaribi. La deuxième catégorie regroupe les victimes ayant souscrit des contrats d’assurance de personnes. Ces derniers peuvent être collectifs (assurance groupe) ou individuels (individuel accident, assurance-vie). Pour ce qui est du premier cas, «il appartient à l’organisme employeur de se rapprocher des compagnies d’assurances pour obtenir leur indemnisation». Pour le second cas, «il appartient aux victimes, si elles sont en vie, ou à leurs ayants droit, de faire les démarches auprès des assureurs pour l’obtention d’une indemnisation».
Lilia Sahed

Article précédentLOTH BOUNATIRO AU «COURRIER D’ALGÉRIE» À PROPOS DE LA GESTION ET DE LA RÉDUCTION DES CATASTROPHES : «Le satellite orbital est mal exploité»
Article suivantLoth Bounatiro prévoit un hiver glacial en Algérie : « L’hiver de 2018-2019 sera rude ! »