Les condamnations internationales de l’extension de l’agression à Rafah ont aggravé l’isolement de l’entité sioniste qui se confirme de jour en jour depuis plus de sept mois.
Même ses alliés se démarquent d’une telle aventure criminelle. Des sources médiatiques ont rapporté que Andrew Mitchell, vice-ministre britannique des Affaires étrangères, a souligné que l’attaque militaire contre Rafah «ne conduira pas à l’élimination du Hamas », notant que « la priorité est d’obtenir un cessez-le-feu permanent ». Selon le journal britannique «The Guardian », la déclaration de Mitchell fait suite à une déclaration similaire du ministère français des Affaires étrangères. Les mêmes sources indiquent qu’en Australie, la ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, a publié une déclaration dans laquelle elle a affirmé la position de son pays rejetant toute attaque terrestre sioniste sur Rafah. Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a condamné le contrôle exercé par l’occupation sioniste sur le côté palestinien du poste frontière de Rafah. De son côté, l’Union africaine a condamné l’incursion sioniste dans la ville de Rafah, appelant la communauté internationale à mettre fin à «cette escalade sanglante » de la guerre. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé mercredi que l’opération militaire sioniste à Rafah représente « un facteur supplémentaire de déstabilisation de la situation au Moyen-Orient », appelant au «strict respect du droit international humanitaire ». Du côté des ONG internationales, les mêmes mises en garde sont lancées. Médecins sans frontières a averti que l’attaque de Rafah aurait des effets catastrophiques sur plus d’un million de personnes et aggraverait les dégâts causés au système de santé délabré de Ghaza en raison de l’agression et du siège. Le Comité international de la Croix Rouge a également appelé à la protection des civils, exprimant son espoir qu’un accord soit trouvé, et soulignant la poursuite des mesures prises ces dernières semaines pour accroître le flux d’aide vers Ghaza. Le comité a souligné la nécessité de protéger les services médicaux, notamment les installations, les ambulances, les médecins et le personnel infirmier. Quant aux étudiants dans les pays occidentaux, ils continuent à manifester leur rejet de l’occupation sioniste de la Palestine et leur solidarité avec la résistance palestinienne malgré la répression qu’ils subissent en Allemagne, en France, aux États-Unis, notamment.
La riposte palestinienne
Hier, mercredi, les combattants de la résistance palestinienne étaient engagés dans de violents combats contre les forces d’occupation sioniste à Rafah. Durant près de sept mois, l’entité sioniste a pilonné la bande de Ghaza, faisant au moins 34.789 martyrs, en grande majorité des femmes et des enfants, et au moins 78 204 autres ont été blessés, selon le dernier bilan des autorités sanitaires palestiniennes. À propos des informations rapportées dans les médias sur un projet d’une société de sécurité américaine pour gérer et surveiller le passage de Rafah, les factions palestiniennes ont affirmé leur refus de «toute forme de tutelle au terminal de Rafah», indiquant qu’elles considèrent cela comme «un forme d’occupation». Les factions palestiniennes ont mis en garde, à plusieurs reprises, contre toute présence de parties non palestiniennes dans la gestion du terminal de Rafah et dans l’ensemble de la bande de GHaza, soulignant qu’elles seraient traitées comme une force d’occupation et une cible légitime de la résistance. Les factions ont souligné que le passage de Rafah est un passage purement palestino-égyptien au regard du droit international et que la partie palestinienne est autorisée à le gérer en accord avec la partie égyptienne.
M. R.
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