La volonté de la Résistance palestinienne et le courage de ses combattants héroïques, en particulier dans le quartier de Shujaiya sont venus à bout de la Brigade Golani, la plus puissante des « puissantes » brigades de l’armée sioniste, qui a quitté Ghaza jeudi. Le site d’information Al-Mayadeen rapporte que les observateurs militaires se sont interrogés sur la faisabilité du retrait d’une brigade majeure d’une bataille acharnée, tandis que le récit de l’entité sioniste n’a pas convaincu ceux qui suivaient le déroulement des opérations, surtout après que ses rangs ont connu des pertes s’élevant à 40 %. Pour rappel, le 13 décembre, la frappe a été dévastatrice pour la brigade Golani, tuant 10 de ses membres, dont une majorité d’officiers, lors de combats au nord de Ghaza, ce qui a conduit au retrait de cette brigade.
Dans ce contexte, les dirigeants de la Résistance palestinienne ont réaffirmé leur position exprimée depuis que l’entité sioniste a repris son agression contre Ghaza après la trêve: pas de négociation d’échange de prisonniers «sans un arrêt définitif de l’agression contre le peuple palestinien», et l’échange se fera sur la base de « tous pour tous ».
L’objectif des dirigeants de la résistance est la fin de l’agression et le retrait de l’occupation sioniste de Ghaza et la reconstruction de ce qui a été détruit par l’aviation et l’artillerie sionistes. Selon Al-Mayadeen, CNN a rapporté vendredi que l’entité sioniste a largué des centaines de bombes sur GHaza, notant que chacune pesait 2 000 livres. Selon une analyse de CNN et de la société d’intelligence artificielle Synthetaic, «Israël a largué des centaines d’énormes bombes au cours du premier mois de sa guerre contre Ghaza, dont certaines étaient capables de tuer ou de blesser des personnes à plus de 300 mètres ».
Les images satellite des premiers jours de la guerre révèlent plus de 500 cratères d’impact de plus de 12 mètres de diamètre, ce qui correspond à ceux laissés par des bombes de 2 000 livres, ajoute la même source. Ces bombes sont quatre fois plus lourdes que les plus grosses bombes larguées par les États-Unis à Mossoul, en Irak, selon l’analyse, citée par Al Mayadeen. Selon Mark Garlasco, ancien analyste du renseignement de défense américain et ancien enquêteur de l’ONU sur les crimes de guerre, l’intensité des bombardements sionistes au cours du premier mois sur Ghaza « n’a pas été vue depuis la guerre du Vietnam ». L’enquête a révélé que l’entité sioniste a régulièrement utilisé l’une des bombes les plus grosses et les plus destructrices dans les zones qu’il avait désignées comme zones de sécurité pour les civils au cours des six premières semaines de la guerre à Ghaza.
Le mois dernier, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, cité par Al Mayadeen, a révélé que l’entité sioniste a largué plus de 25 000 tonnes d’explosifs sur la bande de Ghaza dans le cadre de son agression continue depuis le début de la bataille du « déluge d’Al-Aqsa », ce qui équivaut à « l’ équivalent de deux bombes nucléaires ». Le ministère palestinien de la Santé à Ghaza a annoncé vendredi dans un communiqué que « le bilan de l’agression sioniste s’est élevé à 20 057 martyrs et 53.320 blessés depuis le début de la guerre dévastatrice menée par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza ».
« Au cours des dernières 48 heures, 390 Palestiniens ont été tués et 734 autres blessés lors des bombardements de l’armée sioniste sur diverses zones de la bande ». Le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza est passé à 98, a indiqué vendredi le bureau des médias palestiniens. La dernière victime, Alaa Abou Mouammer a porté le nombre de martyrs à 98, a précisé le bureau des médias palestiniens, dans un communiqué, sans fournir des détails sur les circonstances de sa mort.
En Cisjordanie occupée, pas moins de 4 655 Palestiniens ont été arrêtés par les forces de l’occupation sioniste depuis le 7 octobre, date marquant le début de l’agression sioniste en cours à Ghaza.
M. R.
