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L’ENTITÉ SIONISTE LEUR FAIT SUBIR UN TRAITEMENT CRUEL : Les prisonniers palestiniens jetés aux oubliettes

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Le ministre israélien de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, a ordonné au service pénitentiaire israélien de limiter les visites familiales des prisonniers palestiniens de Cisjordanie dans les geôles d’occupation israéliennes. Les familles n’auront ainsi le droit de visite qu’une seule fois tous les deux mois au lieu d’une fois par mois. Ces nouvelles directives devraient entrer en vigueur demain comme mesure répressive qui confirme la politique sioniste qui vise à faire subir le supplice au peuple palestinien. Le ministère palestinien des prisonniers et libérateurs « Réduire les visites de prisonniers à une fois tous les 60 jours est considéré comme un développement dangereux et une nouvelle atteinte aux droits des prisonniers. » Le ministère a ajouté, en réponse à la décision du ministre de la Sécurité nationale dans le gouvernement d’occupation, Itmar Ben Gvir. « La décision de réduire les visites de prisonniers à une fois tous les 60 jours vise à exporter les crises fascistes de son gouvernement et à satisfaire la communauté sioniste au détriment des souffrances de nos prisonniers et de leurs proches. » Le ministère a mis en garde contre les implications de la mise en œuvre de cette résolution, « qui ouvrira une nouvelle confrontation à l’intérieur et peut-être à l’extérieur des prisons ». « Le mouvement captif ne permettra pas la poursuite de cet empiétement sur ses droits et acquisitions, et restera uni face à l’arrogance du gouvernement d’occupation fasciste ». Le ministère a appelé les organisations humanitaires internationales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à prendre une position ferme sur la résolution, qui constituait un défi aux normes du droit international, et d’agir immédiatement pour s’assurer qu’il n’a pas été mis en œuvre. Ce crime touchera environ 1600 prisonniers sur quelque 5000 qui peuvent recevoir des visites familiales, notant que cibler les visites de prisonniers est un crime humanitaire visant à poursuivre l’agression contre les prisonniers et à intensifier la guerre contre eux pour obtenir un soutien de l’entité sioniste. Conformément à la Convention de Genève, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est chargé de rendre visite aux prisonniers sur une base mensuelle, a appelé à « mener à bien son travail et à passer devant les tribunaux internationaux et à mettre fin à ce crime et à d’autres crimes contre les prisonniers héroïques ». Cette décision coïncide avec une autre décision de représailles annoncée par Ben-Gvir, notamment l’annulation de la libération administrative des détenus malades et âgés sur le point de sortir de prison. La libération administrative est souvent utilisée par les autorités pénitentiaires israéliennes pour lutter contre la surpopulation carcérale. Ces mesures sont susceptibles d’intensifier les tensions et de susciter des inquiétudes quant au traitement des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, en particulier sous l’actuel gouvernement de coalition israélien, considéré comme le plus extrémiste de l’histoire de l’occupation israélienne.

La grève de la faim contre la détention arbitraire
Le club des prisonniers palestiniens a déclaré que trois détenus administratifs parmi 4 palestiniens incarcérés dans les geôles d’occupation israéliennes, continuent leur grève de faim en vue de refuser leur détention arbitraire, les deux détenus, Kayed Al-Fasfous de Dura à Hébron, et Sultan Khlouf de Burqin à Jénine, sont en grève depuis 30 jours, rejetant leur détention administrative. Alors qu’Abd al-Rahman Baraqah du camp d’Aqabat Jabr à Jéricho, en grève depuis 23 jours, continue également de refuser sa détention administrative. Le Club des Prisonniers a confirmé que l’Administration pénitentiaire d’occupation continue ses abus contre les prisonniers en grève, les détenant dans des conditions pitoyables et exerçant sur eux des pressions psychologiques et physiques substantielles, afin de briser leur grève. Il a ajouté que les conditions des prisonniers s’aggravent avec le temps, notant que trois d’entre eux ont fait une grève prolongée, ce qui a réellement affecté leur état de santé. Depuis 2011, le nombre de grèves individuelles a dépassé les 440, la plupart contre la détention administrative qui touche 1 200 Palestiniens.
M. Seghilani

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