En continuant à empêcher par tous les moyens violents l’entrée des aides humanitaires au profit de la population à Ghaza, notamment dans le nord, l’entité sioniste fait fi de la résolution 2728 (25 mars 2024) du Conseil de sécurité dans son deuxième article.
Ainsi, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a appelé l’entité sioniste à autoriser l’acheminement des convois alimentaires de l’organisation vers le nord de Ghaza et à ouvrir de nouveaux points de passage terrestres pour faciliter la distribution d’aide dans cette région, qui a été dévastée par près de six mois d’agression sioniste.
Ces déclarations ont été faites dans un message publié sur le réseau social X, un jour après que la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye a ordonné à l’entité sioniste de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la livraison d’aide de base à la population palestinienne de la bande de Ghaza. Dans ce contexte, le chef de l’UNRWA a appelé les pays à intensifier la pression pour que l’injonction de la Cour soit mise en œuvre et à réexaminer leurs décisions concernant le financement de l’agence, soulignant l’urgence d’actions courageuses pour prévenir la famine à Ghaza. Il a averti que les conditions de vie de plus de deux millions de personnes à Ghaza se détériorent et que Gaza devient un endroit où il est impossible de vivre dignement. L’UNRWA est confrontée à des difficultés financières et à des obstacles posés par l’entité sioniste, qui a accusé environ une douzaine de ses 13 000 employés à Ghaza d’avoir participé à l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » le 7 octobre dernier, sans fournir de preuves tangibles selon l’ONU et l’Union européenne. Cela a incité de nombreux pays donateurs à suspendre brusquement leur financement à l’agence, compromettant ainsi ses efforts pour fournir une aide désespérément nécessaire à Ghaza, où l’ONU a mis en garde contre une famine imminente. Le bilan provisoire de l’agression sioniste contre Ghaza, lancée depuis le début de la guerre contre Ghaza, fait état de 32 623 morts et 75 092 blessés, principalement des enfants et des femmes.
Le Parlement arabe dénonce l’agression sioniste lors de la Journée de la terre palestinienne
Le Parlement arabe a exprimé hier sa condamnation de la poursuite de l’agression et du siège oppressant contre la bande de Ghaza, affirmant que ces actions visent à effacer l’identité du peuple palestinien. Il a appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre fin à la violence dans l’enclave palestinienne et pour stopper la politique de colonisation dans les territoires occupés. À l’occasion de la Journée de la terre palestinienne, célébrée le 30 mars de chaque année, le parlement arabe a souligné que la poursuite de l’agression et du siège contre Ghaza vise à anéantir l’identité et l’existence d’un peuple entier. Il a noté que cette commémoration survient à un moment où les habitants de Ghaza sont confrontés à une guerre de génocide et de déplacement forcé depuis le 7 octobre dernier. Le Parlement arabe a fermement condamné toutes les politiques de colonisation menées par l’occupant dans les territoires palestiniens, en violation de toutes les résolutions de la légitimité internationale. Il a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités politiques, juridiques et morales, et à intervenir d’urgence pour mettre fin à l’agression, instaurer un cessez-le-feu, prévenir les déplacements forcés, autoriser l’entrée de l’aide humanitaire, et rejeter et condamner les politiques de colonisation dans les territoires palestiniens occupés. De plus, le Parlement arabe a plaidé en faveur de l’application des normes internationales pour parvenir à une solution finale, juste et durable à la question palestinienne, fondée sur la fin de l’occupation de toutes les terres palestiniennes, l’établissement d’un État palestinien indépendant avec El-Qods comme capitale, le droit au retour des réfugiés, et la résolution d’autres questions relatives au statut final. Le Parlement arabe a réaffirmé sa solidarité et son soutien indéfectible aux efforts et à la lutte du peuple palestinien pour récupérer sa terre et obtenir tous ses droits légitimes et inaliénables, conformément au droit international. La Journée de la terre commémore les événements du 30 mars 1976, lorsque la population palestinienne s’était soulevée contre la décision de l’entité sioniste de confisquer de vastes portions de terres palestiniennes appartenant aux Palestiniens depuis 1948. Cette année, cette commémoration survient dans un contexte marqué par l’agression génocidaire en cours à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, ayant entraîné jusqu’à présent la mort de 32 623 personnes et blessé 75 092 autres, principalement des enfants et des femmes.
Cinq martyrs et plusieurs blessés lors d’une distribution alimentaire
Selon le Croissant-Rouge palestinien, cinq Palestiniens ont été tués et 30 autres blessés samedi à Ghaza sous les tirs de l’armée israélienne, qui a visé une foule attendant la distribution d’aide alimentaire peu avant l’aube. Ce nouvel incident a eu lieu alors que des milliers de personnes attendaient l’arrivée d’une quinzaine de camions transportant de la farine et d’autres denrées alimentaires, selon l’organisation de secours, sur le rond-point de Koweït, déjà le théâtre de tirs israéliens ces dernières semaines. L’armée israélienne entrave l’acheminement de l’aide alimentaire aux habitants de Ghaza, en particulier ceux qui se trouvent dans le nord de la bande de Ghaza, où résident environ 300 000 personnes. Les convois alimentaires arrivent au compte-gouttes depuis le sud du territoire. Philippe Lazzarini, directeur de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a réitéré vendredi son appel à l’entité israélienne pour permettre à l’UNRWA d’acheminer quotidiennement des convois alimentaires vers le nord de la bande de GHaza et d’ouvrir d’autres points de passage terrestres. Il a également déclaré que l’armée israélienne avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur des civils palestiniens lors d’opérations de distribution d’aide alimentaire.
M. Seghilani
