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LE RAPPORTEUR SPÉCIAL DE L’ONU SUR LE DROIT DE RÉUNION ET D’ASSOCIATION À PARTIR D’ALGER : « L’Algérie a franchi d’importantes étapes en matière des libertés »

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Le regard « bienveillant » que porte le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion et d’association en Algérie qui, à partir d’Alger, a fait part de sa bonne opinion sur les réformes générales engagées par le gouvernement algérien en ce sens, sont à même de clouer le bec aux défaitistes et adeptes du scénario du pire.
En effet, dans le cadre d’une visite de travail qu’il effectue en Algérie, le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, Clement Nyaletsossi Voule, a été reçu, dimanche, par le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani. Lors de cette rencontre tenue dimanche au siège du Conseil, rapporte un communiqué du CNDH sanctionnant cette entrevue, les deux parties ont évoqué « les objectifs de cette visite qui permettra à la partie onusienne d’avoir une idée sur les transformations survenues en Algérie dans le cadre de la protection, du renforcement et de l’organisation de la société civile notamment les associations et leurs relations avec les institutions de l’État, à même de servir les libertés dans un cadre légal organisé », a précisé la même source.
Chemin faisant, « le responsable onusien a écouté les explications données sur la nature de la coordination, de la coopération et l’interaction du CNDH avec les différentes organisations associatives », à travers lesquelles il a été « souligné que la société civile demeure un partenaire clé du Conseil, et rappelé les différents domaines de coopération et d’interaction avec elle pour qu’elle puisse jouer son rôle dans le renforcement de la démocratie et des droits de l’homme », a ajouté le communiqué. Ainsi, dans un propos qui bat en brèche les thèses défaitistes à l’égard du pays, Clement Nyaletsossi Voule a affirmé que « l’Algérie a franchi d’importantes étapes en matière de garantie des libertés et dans la création d’un grand nombre d’associations. Néanmoins, la partie onusienne s’intéresse également aux défis et aux pratiques, ainsi qu’aux méthodes de coordination et aux programmes de développement des capacités dans le domaine de la garantie des libertés et la connaissance des notions élémentaires du droit par les parties concernées et les intervenants avant, durant et après les réunions et les manifestations pacifiques ».
Pour sa part, le CNDH de Zaalani dit « suivre  avec un grand intérêt toutes les questions individuelles ayant trait à la protection des libertés dans le cadre du respect du principe de l’indépendance de la Justice que nous considérons comme un acquis et un garant du respect des droits et des libertés », de même qu’il suit « les différentes questions qui lui sont transmises par le service de médiation sous forme de plaintes ou d’actions de coordination et de concertation avec les différentes composantes de la société civile ».
Il convient de souligner, en outre, que cette rencontre a permis de « s’accorder sur le fait que les libertés sont garanties en tant que principe général en Algérie dans son cadre légal, notamment à travers les réformes constitutionnelles approfondies engagées dans ce domaine », précise le communiqué, soulignant que « les mécanismes d’exercice de ces libertés requièrent des efforts constants notamment par la formation, la conscientisation et l’orientation de toutes les parties concernées par la garantie du droit de réunion pacifique et de liberté d’association sur le terrain ». À noter que le rapporteur spécial des Nations unies a, à cette occasion, tenu une rencontre avec plusieurs représentants de la société civile algérienne.
Farid Guellil

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