Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé, hier, un message de condoléances à la famille du moudjahid Ahmed Taleb Ibrahimi, décédé à l’âge de 93 ans, dans lequel il a affirmé que l’Algérie « perd une éminente personnalité nationale ». « Au nom d’Allah, Clément et Miséricordieux, +Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d’entre eux ont atteint leur fin, et d’autres attendent encore et ils n’ont varié aucunement dans leur engagement+. Dieu a rappelé auprès de Lui le regretté docteur Ahmed Taleb Ibrahimi, digne héritier d’une famille associée au savoir et à la piété. Avec sa disparition, l’Algérie perd un grand nom et une éminente personnalité nationale estimée et respectée. Le défunt a su allier la sagesse de l’homme politique, la pondération de l’intellectuel et le patriotisme du militant et du moudjahid. Des qualités qui ont été les siennes depuis qu’il a rejoint l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), dans les années 1950, et dont il ne s’est jamais départi tout au long de son riche parcours où il a eu à assumer de hautes fonctions et responsabilités, ce qui lui a valu de compter parmi les grands hommes d’Etat nationalistes fidèles à l’Algérie. En cette douloureuse épreuve, je vous adresse mes sincères condoléances et l’expression de ma profonde compassion, priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis parmi les martyrs et les valeureux saints, et de vous prêter patience et réconfort. +A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons+. +O toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée, entre donc parmi Mes serviteurs et entre dans Mon paradis+ », lit-on dans le message de condoléances adressé par le président de la République.
Les condoléances du président du Conseil de la nation
« Aujourd’hui, un astre s’est éteint dans le ciel de l’Algérie victorieuse — un de ces astres qui ont éclairé pour leur peuple le chemin de la liberté et de l’émancipation. S’est éteint le ministre et conseiller d’État, ancien président de l’Union générale des étudiants musulmans algériens durant la guerre de libération, militant, moudjahid et intellectuel éminent, le Docteur Ahmed Taleb El Ibrahimi, fils du grand savant Cheikh Bachir El Ibrahimi, rappelé à Allah, que le Tout-Puissant les accueille, père et fils, dans Son infinie miséricorde et les comble de Sa grâce éternelle. Le défunt, qui occupa de hautes fonctions et exerça d’éminentes responsabilités dans l’Algérie indépendante, fut l’incarnation de ces figures politiques inoubliables par leur sagesse, leur pondération, leur clairvoyance et leur modestie. Il faisait partie de cette élite qui crut et œuvra sans relâche pour la Révolution de libération nationale triomphante. Il fut de ceux qui offrirent leur vie à la patrie et en firent leur unique vocation. Arrêté en 1957 par les autorités coloniales alors qu’il présidait l’Union générale des étudiants musulmans algériens, il connut les affres des prisons coloniales pendant cinq longues années avant de poursuivre, après sa libération, son engagement au sein du Front de Libération Nationale. Que le Très-Haut lui accorde Sa miséricorde infinie et l’enveloppe de Sa paix. En ces instants de profonde tristesse, submergé par l’émotion et la douleur, je présente à vous, ses enfants, sa famille et ses proches, au nom des membres du Conseil de la Nation et en mon nom personnel, mes sincères condoléances et l’expression de ma compassion la plus émue. À travers vous, je m’adresse également à l’ensemble de la famille des moudjahidine et à ses compagnons de lutte, priant Allah le Tout-Puissant de l’accueillir parmi les justes et les vertueux, de le récompenser pour les services rendus à la patrie, et d’apporter réconfort et apaisement à nos cœurs affligés. “ A Allah Nous appartenons et c’est à Lui que nous retournons.”
F. G.