Par la voix du président, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a réaffirmé, hier mardi, lors des travaux du 2e Sommet mondial pour le développement social, qui se tient, du 4 au 6 novembre, à Doha à Qatar, son engagement à poursuivre son rôle de partenaire actif et responsable dans les efforts internationaux en faveur du développement durable et de l’édification d’un monde plus juste, plus solidaire et plus humain, dans le cadre du respect de la souveraineté nationale, et du renforcement de la coopération internationale basée sur le respect mutuel.
Dans une intervention, lue en son nom par le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, le président Abdelmadjid Tebboune a précisé que l’Algérie entendait, par sa participation à ce Sommet, « mettre en avant son approche en matière de développement social ». Une approche, a-t-il expliqué, « fondée sur une vision nationale qui a fait de la justice sociale, de la protection des catégories vulnérables et du renforcement de l’inclusion, des socles essentiels de ses politiques publiques, en cohérence avec les engagements de la Déclaration de Copenhague (1995) et les Objectifs de développement durable (ODD) ». Il a fait remarquer que l’Algérie a « accordé une attention particulière à l’amélioration des conditions de vie, à la lutte contre la pauvreté et au renforcement du pouvoir d’achat, en augmentant le Salaire national minimum garanti (SNMG), en instituant l’allocation chômage au profit des jeunes primo-demandeurs d’emploi, en révisant les salaires et les pensions, en exonérant d’impôt les faibles revenus, et en étendant l’allocation de solidarité aux catégories vulnérables et aux personnes en situation de handicap ». Le président Tebboune a souligné que la Constitution algérienne consacre le principe d’égalité pour tous les citoyens et garantit l’inclusion des groupes vulnérables et des personnes handicapées grâce à des institutions efficaces œuvrant dans les domaines de la société civile, de la jeunesse, de l’économie, de l’environnement et des droits humains. Il a rappelé que l’Algérie a adopté des réformes globales garantissant l’égalité salariale, l’égalité des chances et la participation politique, et a consacré le principe de citoyenneté égale et porté le congé de maternité à 150 jours. Il a également évoqué. Le pays a également créé un fonds d’aide aux femmes divorcées ayant des enfants mineurs et a permis aux femmes d’accéder à des postes de responsabilité et à des activités syndicales, tout en les soutenant économiquement grâce à divers mécanismes de financement. Il a souligné que plus de 12 millions d’élèves ont bénéficié cette année de la gratuité de l’enseignement, du soutien scolaire, des transports, de la cantine scolaire et de la couverture santé. En matière de sécurité alimentaire le président Tebboune a rappelé que l’Algérie en a fait sa priorité en protégeant les ressources naturelles et en encourageant les investissements agricoles. Il a également fait savoir que l’Algérie a proclamé 2023 Année nationale de l’intelligence artificielle, réaffirmant son engagement envers les principes internationaux de gouvernance de l’IA, notamment la garantie de la justice numérique et la promotion de la souveraineté des données. La délégation algérienne, qui participe à ce sommet, est conduite par le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, en tant que Représentant du président Abdelmadjid Tebboune, et comprend le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saïhi, dont l’intervention doit consister à présenter l’expérience de l’Algérie en matière de renforcement du développement social inclusif, à travers des politiques nationales reposant sur la justice sociale, la protection des catégories vulnérables, l’autonomisation de la jeunesse et de la femme, et l’élargissement de la protection sociale aux différentes catégories de la société, conformément aux ODD des Nations unies ».
M’hamed Rebah













































