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LE PRÉSIDENT TEBBOUNE ABORDE LES DÉFIS DU DÉVELOPPEMENT DU CONTINENT EN PRÉLUDE AU 37E SOMMET DE L’UA : L’Algérie annonce la couleur

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En mettant toute son énergie à l’œuvre, sur tous les plans, politique, diplomatique et économique, pour le développement du continent, l’Algérie signe son grand retour dans le giron africain. Un engagement du président Tebboune suivi, désormais, d’effets immédiats. Mardi, en effet, le président de la République a pris part, par visioconférence, à la 41ème réunion du Comité Directeur de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (NEPAD). À noter que cette réunion virtuelle qui a duré deux heures, et qui s’est tenue en prélude au 37ème Sommet de l’Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Addis-Abèba en Éthiopie, a vu la participation de 33 Chefs d’Etat et de Gouvernement. Adopté officiellement au sortir de la 37ème session tenue à Lusaka (Zambie) en juillet 2001, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), devenu agence de développement de l’Union Africaine, est un ambitieux programme continental. Il a pour objectif entre autres d’éradiquer la pauvreté, de placer les pays africains, individuellement et collectivement, sur la voie de la croissance et du développement durable et renforcer la capacité de l’Afrique à participer activement à l’économie mondiale. Dans son allocution, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé « l’engagement et l’attachement de l’Algérie à la réalisation du développement économique et de l’intégration continentale ». Notamment « l’amélioration des infrastructures, le renforcement des partenariats, l’exploitation des ressources nationales, ainsi que le recours aux fonds régionaux et internationaux ». Le président Tebboune a également mis en avant l’importance de « favoriser la diversité des industries africaines », citant les grands projets à dimension continentale, dont la Route transsaharienne, la Route reliant la ville de Tindouf en Algérie et celle de Zouerate en Mauritanie, ainsi que la Dorsale transsaharienne à fibre optique, sans oublier le gazoduc transsaharien reliant le Nigéria, le Niger et l’Algérie vers l’Europe ». Tebboune a en outre cité le projet de développement du réseau de transport ferroviaire sur tout le territoire national, appelant à « accélérer les principaux projets continentaux inscrits au titre de l’agenda africain de développement à l’horizon 2063 ». Notamment « l’accélération de la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ». En outre, Tebboune a « salué l’initiative des 100 000 petites et moyennes entreprises, lancée par l’Agence en 2022 », de même que « le lancement de l’initiative de relance de l’Afrique afin de renforcer les compétences des jeunes africains en matière de création et de management d’entreprises et d’entrepreneuriat ». « L’Algérie verra en 2024 la création de zones franches avec des pays frères, à commencer par la Mauritanie, puis les pays du Sahel tels que le Mali et le Niger, outre la Tunisie et la Libye », a-t-il annoncé. Par ailleurs, le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures, Lakhdar Rakhroukh, a révélé lors de sa visite de travail et d’inspection dans les wilayas de Bouira et Tizi-Ouzou, l’achèvement des travaux du projet de route transsaharienne reliant Alger à la ville de Lagos au Nigeria. Concernant la route reliant l’Algérie et la Mauritanie (Tindouf-Zouérat), Rakhroukh a indiqué que les études de ce projet sont « en voie d’achèvement » et que les travaux seront « lancés prochainement ».
Hamid Si Ahmed

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