Pour avoir refusé de jouer le jeu de l’ennemi ou de tomber dans le piège des parties qui se proclament gardiennes de la liberté d’expression en s’en prenant à l’Algérie qui dérange outre-mer par son statut retrouvé, au grand jour, sur la scène internationale, la famille de la presse algérienne est saluée, par le président Tebboune, dans ses efforts. Un clin d’œil à l’occasion de la Journée nationale de presse célébrée chaque 22 octobre.
Dans un message adressé hier à la famille de la presse nationale, le Président rappelle, d’emblée, « avec fierté », la parution en ce jour de l’année 1955 du tout premier numéro du Journal ‘’Résistance algérienne’’, qui était le porte-voix du FLN révolutionnaire et du soixantenaire du recouvrement, quelques jours plus tard, de la souveraineté sur la Radio et la Télévision algériennes. « Nous assurons de notre plein soutien les femmes et les hommes de cette noble profession, ceux-là mêmes qui s’acquittent de leur mission avec un esprit professionnel et patriotique », écrit-il à cette occasion.
Plaçant son message dans le contexte de l’heure, le Président a tenu à saluer les « efforts inlassables » des journalistes algériens visant « à contrecarrer la cyberguerre enragée que mènent les artisans du mensonge, pour leur propre compte ou par procuration, par haine envers l’Algérie qui a retrouvé son leadership au double plan régional et international ». Cette même campagne hostile à travers laquelle, les ennemis tentent de « perturber le processus d’édification nationale dans laquelle nous nous sommes engagés pour asseoir les bases de la relance économique et du développement national, dans la stabilité et de la quiétude ».
En effet, armé par l’écrit, la voix et l’image, le journaliste algérien a réussi à contrecarrer la cyberguerre et la campagne d’hostilité en série dirigée contre leur pays. En plein bouleversement géopolitique accéléré comme avènement par le conflit ukrainien et son corollaire sur le plan géostratégique, le contexte prête à tous les coups, y compris les plus viles qui vont jusqu’à attenter à la souveraineté de pays tiers.
L’Algérie, par son statut de défenseur invétéré des causes justes et des peuples aspirant à la liberté et à l’autodétermination-Sahara occidental et Palestine- elle assiste en ces temps d’incertitude mondiale à des attaques de genre nouveau à son égard. La politique d’hostilité à laquelle nous a habitués le « voisin » de l’ouest, des années durant, s’est exacerbée depuis le rapprochement officiel avec l’entité sioniste. Il n’y a qu’à rappeler le flux important d’attaques interceptées et déjouées chaque jour par les services de sécurité algériens pour s’en convaincre.
Et face à cette compagne qui charrie fake-news, intox et désinformation contre le pays et menés par les médias, réseaux et larbins du Makhzen, les hommes et femmes de la presse nationale se sont distingués par une offensive médiatique qui a permis de déconstruire la propagande et de-là clouer le bec aux ennemis de leur pays.
En ce sens, le chef de l’Etat qui était l’artisan du retour de l’Algérie sur la scène internationale, assure que la célébration de cette journée lui offre l’opportunité de « saluer » le niveau de prise de conscience dont font preuve les médias qui font face, « avec un haut sens de professionnalisme », aux plans de diffusion « de fake-news et de propagande systémique », tendant à divertir sur les réalisations de notre pays et sur sa capacité à relever les défis et à réaliser les acquis.
Et en hommage aux hommes et femmes des médias qui ont disparu ou payé de leur chair leur engagement au côté de la Patrie, notamment durant la Guerre de libération nationale et la décennie noire, le Locataire d’El Mouradia s’est incliné à la mémoire des martyrs du devoir national. Autrement, a-t-il précisé, « ceux qui sont engagés avec honneur et bravoure du côté de la lutte contre le terrorisme et la machine de destruction qui a ciblé l’Etat-nation et ses institutions. »
Farid Guellil
