Le président de la République sahraoui, Brahim Ghali, a dénoncé l’accord tripartite de Madrid, le qualifiant «de grave erreur historique, de trahison honteuse du peuple sahraoui et de préjudice au droit international». «Cinquante ans après ce sombre accord, l’Espagne n’a pas corrigé sa position perfide et honteuse, tout en se vantant publiquement de soutenir la légitimité internationale en Palestine»,a déploré le président de la République, qui s’exprimait à l’occasion du 8 novembre, anniversaire du démantèlement du camp de Gdeim Izik et journée nationale du prisonnier politique sahraoui. Le gouvernement espagnol a oublié que son ancienne colonie, le Sahara occidental est sous occupation marocaine, selon la même légitimité internationale, a affirmé le président de la République, regrettant le soutien du gouvernement de Pedro Sanchez à la thèse expansionniste du Maroc et aux accords illégaux UE-Maroc pour piller les richesses naturelles du Sahara occidental.
Le président sahraoui a appelé l’Union européenne à s’abstenir de signer tout accord affectant les territoires, l’espace aérien ou les eaux territoriales du Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui, par l’intermédiaire de son seul représentant légitime, le Front POLISARIO. D’autre part, Brahim Ghali a exprimé la volonté et l’ouverture de la partie sahraouie au dialogue avec l’Union européenne et d’autres partenaires sur les questions des ressources naturelles du Sahara occidental.
La solution réside dans l’autodétermination
Auparavant, le président Ghali a affirmé que la solution au conflit du Sahara occidental réside à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le chef de l’État, qui s’exprimait à l’occasion de la Journée nationale du prisonnier politique sahraoui, le 8 novembre, a salué la position ferme exprimée par le peuple sahraoui dans son ensemble, rejetant toute solution au conflit du Sahara occidental en dehors de l’exercice par ce peuple de son droit, inaliénable, imprescriptible et non négociable, à l’autodétermination et à l’indépendance. Le président de la République a réitéré la position de la partie sahraouie, qui exige l’application des dispositions de la légalité internationale en réponse aux tentatives et aux complots visant à saper la nature juridique de la question du Sahara occidental en tant que question de décolonisation, sujet d’un processus inachevé.
R. I.









































