Le président de la république arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, M. Brahim Ghali, a réaffirmé , dans ses déclarations à l’agence de presse russe, que l’application du droit international, par le tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui « est la meilleure solution pour parvenir à la décolonisation du Sahara occidental » a-t-il précisé.
Le président sahraoui Ghali a insisté sur le fait que « le référendum est la voie privilégiée » pour mettre un terme à l’occupation illégale par le Maroc du Sahara occidental, depuis 1975, réaffirmant, par la même occasion que « nous sommes pour notre indépendance inconditionnelle ». Expliquant que « le Sahara occidental livre une guerre asymétrique et inégale » face à la machine repressive et de guerre de l’occupant marocain, il souligne que le peuple sahraoui, via, son armée nationale de libération populaire « mène menons une guerre d’usure qui a des répercussions sur la situation socioéconomique et politique de l’occupant Marocain », et qui influe , a-t-il poursuivis « sur le moral de l’armée coloniale marocaine ». Le président sahraoui, participant à la 37e session du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, a souligné, qu’ « il n’y a pas d’égalité ni dans le nombre ni dans les moyens, outre le fait que le régime marocain est un réel allié de l’entité sioniste ». Malgré ces défis, M. Ghali a souligné également » la forte détermination du peuple sahraoui » à mener son combat libérateur jusqu’à la libération et l’indépendance du Sahara occidental du système politique colonial du royaume marocain, lequel persiste à violer et se dérober du droit internationale, en matière de question de décolonisation, la dernière en Afrique, inscrite sur l’agenda des Nations Unies (ONU) et de l’union africaine (UA) . En ce qui concerne le rôle de l’ONU dans la résolution du conflit entre la république sahraouie et le royaume du Maroc, il a insisté que « l’ONU est appelée à accomplir sa mission dans ce territoire à travers l’organisation d’un référendum » car il s’agit-là, reppelle-t-il avec insistance « d’une question de décolonisation », devant être résolue par l’accomplissement effective de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). « Le Front Polisario a été le premier à accepter l’envoyé spécial de l’ONU, De Mistura », a-t-il encore rappelé, en précisant que « le Maroc a pris environ six mois pour répondre à la demande du Secrétaire général concernant la nomination de De Mistura, puis l’a acceptée après des pressions internationales, mais jusqu’à présent, De Mistura n’a rencontré que des obstacles dressés par le Maroc et n’a pas avancé d’un pas en raison de ces entraves ».
M. Ghali a exprimé l’espoir que « l’envoyé spécial recevra un soutien réel et effectif du Conseil de sécurité pour faire avancer la mission de la MINURSO conformément aux résolutions 690-658, notamment l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ». Il est à noter que la position russe sur le conflit au Sahara occidental demeure constante, visant à réaliser une paix juste et durable par des moyens politiques, respectant le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies, dans le cadre de la légalité internationale.
M.Seghilani
