Dans son discours tenu, jeudi dernier, lors de la session plénière du Club de discussion Valdaï, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré qu’il avait donné un aperçu honnête de la situation concernant une probable fourniture de missiles Tomahawk américain à l’Ukraine.
Une éventuelle décision américaine de fournir des missiles Tomahawk à l’Ukraine pourrait « compromettre l’évolution positive des relations entre la Russie et les États-Unis », a déclaré le président russe Vladimir Poutine au journaliste de VGTRK, Pavel Zarubin. « Cela (la décision potentielle d’envoyer des missiles Tomahawk à Kiev – TASS) va ruiner nos relations (entre la Russie et les Etats-Unis – TASS), ou au moins la tendance positive qui se dessine dans ces relations », a déclaré le dirigeant russe. Commentant son discours prononcé jeudi lors de la séance plénière du Club de discussion Valdaï, Poutine a déclaré avoir donné un aperçu honnête de la situation. « Et la réaction à cela dépend de mes homologues (dirigeants occidentaux, selon TASS). Je suis toujours sincère dans mes discours », a-t-il souligné.
Il convient de rappeler que le 28 septembre dernier, le vice-président américain J.D. Vandce a confirmé que Washington envisageait de fournir des missiles de croisière Tomahawk à d’autres pays de l’OTAN en vue d’un transfert ultérieur vers l’Ukraine. Selon lui, la décision finale sur cette question reviendra au président américain Donald Trump. « Vous avez posé cette question sur les missiles Tomahawk. C’est au président de prendre la décision finale », a-t-il déclaré à Fox News. « Ce que le président va faire, c’est ce qui est dans le meilleur intérêt des États-Unis d’Amérique ». Selon certaines informations, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé à Donald Trump de fournir à Kyiv des missiles de croisière à longue portée Tomahawk lors d’une réunion en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York la semaine dernière.
Par ailleurs, et alors que Washington réfléchit encore à la possibilité de fournir des Tomahawk, l’administration Trump « a déjà autorisé les frappes à longue portée de l’Ukraine en Russie », selon l’envoyé spécial des États-Unis en Ukraine, Keith Kellogg. « La réponse est oui, il faut utiliser la capacité de frapper en profondeur, les sanctuaires n’existent pas », a-t-il indiqué dimanche, expliquant que la décision finale revenait à Donald Trump, au cas par cas.
R. I./Agences
