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LE PRÉSIDENT INSISTE SUR L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE DES MÉGAPROJETS DE GARA DJEBILET, OUED AMIZOURET BLED EL HADBA : Mines, le coup d’accélérateur

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Le suivi permanent, sans doute quotidien, et attentif de l’exécution des projets miniers structurants par le président Abdelmadjid Tebboune est confirmé par les instructions qu’il a données à ce propos lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidé ce dimanche.
Sur la base de l’exposé qui lui a été présenté sur l’état d’avancement de ces trois projets (la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour et la mine de phosphate à Bled El Hadba), le président Tebboune a insisté sur la nécessité de mettre la vitesse maximale, jusqu’à leur entrée en service, en respectant tout ce qui a été décidé au préalable, compte tenu de leur poids et de leur impact positif majeur sur l’économie nationale ». Le président de la République est allé jusque dans les détails en ordonnant également de choisir les sites appropriés pour les unités d’épuration et de traitement, tout en les rapprochant des points d’eau, des sources d’énergie et des voies ferrées.
En fait, l’intérêt évident accordé à ces projets qualifiés de stratégiques est révélé chaque fois encore plus à l’occasion des Conseils des ministres où ils figurent, fréquemment, à l’ordre du jour. En mars dernier, le président Tebboune avait déjà insisté sur l’impératif de faire avancer davantage les projets miniers structurants et de respecter les délais de réalisation, en enjoignant de prendre toutes les mesures dans ce but. Il s’agissait pour le Gouvernement de « coordonner et d’intensifier les efforts à travers un suivi assidu des projets, et d’aplanir toutes les difficultés auxquelles ils font face ». Pour les responsables du secteur minier en Algérie, le développement en cours de ces projets miniers doit permettre de mieux approvisionner l’industrie algérienne en matières premières et réduire la facture des importations.
C’est la démarche qui avait été adoptée dans les années 1970, après la nationalisation des mines en mai 1966, consistant dans l’exploitation des ressources naturelles mises au service du développement national. La valorisation des matières premières locales et la réalisation du plein emploi étaient alors les principes directeurs de cette démarche. L’abandon, après le décès du président Boumediène, en décembre 1978, de la voie de développement national, au profit d’une alternative libérale dépendante, a placé, pour des décennies, le secteur des mines dans une situation de régression et de sous-exploitation, alors que l’Algérie était soumise à la logique du tout-importation.
Depuis quelques années, un retour à cette démarche a été opéré et, en 2023, les activités minières ont été relancées avec des mégaprojets inscrits dans le cadre d’une vision globale fondée sur le renforcement de la contribution des richesses minières aux efforts de diversification de l’économie nationale et de soutien aux industries manufacturières et à l’agriculture. Cela fait partie du redressement observé dans plusieurs branches de l’économie nationale. « Le développement du secteur minier suit les orientations des politiques publiques visant à exploiter de manière durable les ressources minières du pays, afin de soutenir leur transformation au niveau de l’industrie nationale, dans le but de créer de la plus-value locale et d’exporter par la suite à l’étranger », a souligné la directrice générale des Mines au ministère de l’Energie et des Mines, Nadjiba Bourenane, en marge de la cérémonie d’ouverture d’un Salon international du fer, de l’acier et des produits miniers, tenu, début mars, à Alger.
En parlant du méga programme de la valorisation et du développement des capacités minières, notamment les trois projets structurants du secteur, à savoir l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, le projet intégré du phosphate à Bled El Hadba et le projet zinc-plomb de Oued Amizour, le président de la République a eu à expliquer que ces projets, en sus de leur contribution à la diversification de l’économie nationale, constitueront une locomotive de développement dans les régions qui les abritent, à travers la création de postes d’emploi et le développement de l’infrastructure, à l’instar du réseau ferroviaire..
M’hamed Rebah

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