Accueil ACTUALITÉ Le président de l’APAB, Ali Hamani, parle de l’épineux dossier des boissons...

Le président de l’APAB, Ali Hamani, parle de l’épineux dossier des boissons algériennes : « Une base des données pour contrôler les producteurs des boissons »

0

Le président de l’association des producteurs algériens des boissons, Ali Hamani a catégoriquement démenti ce qui a été rapporté ces derniers temps par les médias par rapport aux 500 unités de production des boissons qui exercent clandestinement en Algérie. D’ailleurs, il s’est étonné pourquoi certains titres de journaux lui en rapprochaient cette fausse déclaration.

Hamani a affirmé, hier, au Courrier d’Algérie qu’il était très surpris par les écris publiés par un certain nombre de journaux qui parlent de 500 usines clandestines des boissons gazeuses et de jus. «Je ne sais pas d’où ils ont ramené ce type d’information. Maintenant, si c’est une déduction qui est faite par rapport aux chiffres que j’ai donné, ça n’engage qu’eux. Ce que je disais en terme clair c’est que j’avais demandé au niveau des services des CNRC et les directions de wilayas des impôts pour créer une base des données en ce qui concerne les unités de production qui existent réellement sur le terrain et qui sont actives. Si on prend les chiffres de CNRC on parle de plus de 1 600 d’entreprises de production des boissons, les statistiques de l’ONS parlent de 600 et 700 unités de production au niveau national. Selon le chiffre des producteurs qui nous sont venus, ils nous disent qu’ils sont entre 400 et 700 producteurs. À travers ce type d’information que ce soit entre les producteurs qui sont sur le terrain et entre les statistiques qui sont données par l’ONS, il y a une différence importante», a-t-il signalé. Avant d’ajouter : «certaines entreprises arrêtent leurs exercices pour de différentes raisons, et ils ne prennent même pas d’aller au CNRC pour annuler le registre de commerce, pire encore il y aura des complications par la suite. Donc c’est cela qui a donné ce chiffre pharamineux ; pour cela que je demande la création d’une base de données afin de pouvoir vérifier concrètement le nombre réel de producteurs des boissons. Parler de 500 unités qui travaillent illégalement est un propos que je n’ai pas tenu. Soyons réalistes, cela veut dire que tous nos services de contrôle ce sont tous des bras-cassés et des incompétents.» Après avoir démenti l’information qui a fait la toile sur les médias, Hamani a affirmé que : «pendant la période d’été, il y a certaines unités qui exercent clandestinement, ça tout le monde le sait. Au mois de Ramadhan les producteurs de «charbet» poussent comme des champignons et c’est une réalité, mais c’est un combat permanent que nous menons en collaboration principalement avec nos amis du ministère de Commerce, et ce, pour lutter contre eux. Dès qu’on constate une activité illégale on informe les services de contrôle. A titre d’exemple, la production d’eau potable n’est pas permise par la loi et pourtant ils activent légalement et leurs produits existent sur le marché. Nous avons saisi le ministère des Ressources en eau, et celui du Commerce pour faire le nécessaire finalement, les deux unités ont fermé une à Alger et l’autre du côté de Guelma. C’est-à-dire on réagisse qu’on a des éléments palpables. »
Mohamed Wali

Article précédentSon prix oscille les 450DA/kg : Le poulet prend des ailes
Article suivantImmigration irrégulière : Conférence internationale en novembre à Alger