La course à la succession de Mohamed Raouraoua aux commandes de la FAF est désormais ouvertes. D’ailleurs, et comme on pouvait s’y attendre, l’homme fort du football algérien n’a nullement l’intention de briguer un troisième mandat de suite, et un quatrième dans son palmarès.
Raouraoua a même fait part de ses intentions à ses pairs du bureau fédéral, lors de la réunion qui les a regroupés samedi. Il faut dire que l’homme, très affecté par les attaques du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, et la campagne médiatique orchestrée contre sa personne après le revers subi par les Verts au Gabon, a pris cette décision de quitter la scène footballistique national. Il le fait non sans crier à l’ingratitude, aux membres du bureau fédéral Raouraoua a confié qu’il était attristé par le sort que lui ont réservé certains, malgré tout ce qu’il a donné au football algérien. À moins que ce soit une stratégie de sa part, pour mieux rebondir, surtout qu’ils sont nombreux parmi les membres de l’assemblée générale qui activent dans les coulisses pour lui apporter leur soutien. Son mandat va expirer officiellement le 27 février prochain où il va présenter ses derniers bilans devant l’AG qui aura à élire les membres de la commission électorale. Cette commission aura à recueillir les candidatures et à organiser l’AG élective programmée pour le 20 mars prochain au CTN de Sidi Moussa.
Pour le moment, seuls le président du Paradou AC, Kheireddine Zetchi, et le président du club amateur du NAHD, Mourad Lahlou, ont affiché leur désir de postuler à la présidence de la FAF. L’on parle aussi de deux autres candidats, Rachid Marif et Réda Abdouche. Du côté du clan de Raouraoua, on laisse entendre que deux fidèles assistants au président de la FAF devraient également briguer la présidence de la FAF, si leur patron actuel campe sur sa décision de ne pas présenter sa candidature.
Hakim S.
