Pour aspirer à un enseignement supérieur de qualité en matière de programmes axés sur la recherche scientifique, l’économie de la connaissance, et les langues étrangères, l’Algérie n’a d’autres choix que d’ouvrir son université sur le monde.
Ainsi dans un message adressé, hier, à la veille de la rentrée universitaire 2021-2022, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné le ton de ce que sera sa vision de réforme de l’enseignement supérieur, lui qui a depuis son intronisation à la tête de l’État a mis l’accent sur la recherche scientifique et l’économie de la connaissance au cœur du programme éducatif et universitaire.
Le Président a indiqué dans son message que les réformes en cours du système d’enseignement supérieur sont enclines à la mise en place des cadres juridiques et institutionnels nécessaires devant permettre à l’université une « plus grande indépendance de gestion et d’efficacité ». Également, ces réformes sont à même de rattraper le retard accusé par l’université algérienne avec notamment l’accélération de l’évolution de l’enseignement et de la recherche scientifique sur les plans régional et mondial. Pour ce faire, le chef de l’État insiste sur la nécessité pour l’université algérienne de s’ouvrir sur le monde et les universités étrangères pour gagner le pari d’un enseignement supérieur de qualité axé sur la recherche scientifique et l’économie du savoir. Dans ce sens, le Président a indiqué que « les pôles universitaires d’excellence dans les domaines technologiques et économiques font partie des enjeux actuels ». Ce qui, à ses yeux « nous a poussés à charger le gouvernement de mettre en place tous les mécanismes qui permettent la création de groupes d’écoles nationales qui alimentent l’économie nationale avec des compétences hautement qualifiées qui permettent de s’adapter aux exigences de la compétitivité économique et de suivre le rythme des transformations rapides. » Enfin, le chef de l’Etat a salué « le sursaut patriotique » des étudiants algériens qui, avec le concourts des professeurs et enseignants universitaires, vise à relever les défis de l’université moderne à laquelle aspire l’Algérie. Chemin faisant, il réitère l’engagement de l’État à rétablir les professeurs et chercheurs universitaires dans les statuts et rangs qui sont les leurs.
F. G.