La machine de la croissance économique nationale est en panne depuis quelques années déjà. Alors quetoutes les tentatives et initiatives prises par le gouvernement n’ont pas pu «dégripper» le moteur économique pour le booster ! Ainsi, et faut-il le dire, l’économie algérienne a touché le fond au moins durant les cinq dernières années. En plus de la crise financière, le pays traverse, aujourd’hui, une crise politique, dont les conséquences vont peser au moins négativement sur l’économie nationale.
À en croire les révélations de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), parues sur son site web vendredi dernier, les recettes budgétaires de l’État algérien, vont être renflouées, et ce, grâce au secteur des hydrocarbures, tandis que le baril de pétrole se porte bien, le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, a terminé la semaine à 70,39 dollars, son plus haut niveau depuis novembre dernier. Alors que, jeudi dernier, les prix de l’or noir ont baissé à 68,76 dollars le baril, contre 69,12 dollars mercredi soir. Depuis le début de l’année, le Brent a gagné plus de 30%. Cette semaine, les cours ont été soutenus par de bons indicateurs économiques aux États-Unis et les craintes d’une escalade du conflit en Libye et la situation au Venezuela. Le marché anticipe également un prolongement de la politique de réduction de l’offre par l’Opep. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son partenaire russe se sont de nouveau engagés à réduire leur production durant le premier semestre 2019 dans un accord dont certains anticipent le prolongement jusqu’à la fin de l’année, souligne l’agence AFP.
Le spécialiste a également cité les avancées sur le front commercial entre Pékin et Washington qui permettent de moins craindre un ralentissement de la croissance mondiale et donc de la demande en pétrole brut de la part de la Chine, ajoute la même source.
Med Wali