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Le nombre de civils morts dans les conflits armés a bondi de 72% en 2023

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Le nombre de civils morts dans les conflits armés a bondi de 72% en 2023, s’est inquiété mardi le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, alarmé par le triplement du nombre d’enfants tués. « Il m’est pénible de devoir commencer (…) par la cruauté de la guerre. En mars dernier, j’ai parlé du droit à la paix. Depuis, les conflits n’ont fait que s’intensifier », a déclaré M. Türk, à l’ouverture de la 56e session du Conseil des droits de l’homme. Il a expliqué aux diplomates qu’en 2023, les données recueillies par ses services « montrent que le nombre de décès de civils dans les conflits armés a grimpé de 72% ». « Il est effrayant de constater que les données montrent que la proportion de femmes tuées en 2023 a doublé et celle des enfants a triplé par rapport à l’année précédente », a-t-il dit. Egrenant les conflits armés qui frappent les différentes régions du monde, le Haut-Commissaire a appelé la communauté internationale à « retrouver le chemin de la paix ». La multiplication de ces conflits – aggravés parfois par le changement climatique – pèse toujours plus lourdement sur les organisations humanitaires, qui dépendent des pays donateurs. Or, a expliqué M. Türk, à la fin du mois de mai, l’écart entre les besoins de financement humanitaire et les ressources disponibles atteignait 40,8 milliards de dollars (environ 38 milliards d’euros), précisant que les appels de fonds n’étaient financés qu' »à hauteur de 16,1 % en moyenne ». Le Haut-Commissaire a également insisté dans son discours sur les profondes inégalités qui traversent et déstabilisent les sociétés.

Tunisie : plus de 1.800 migrants irréguliers interceptés durant le week-end
Plus de 1.800 migrants irréguliers ont été interceptés, le week end dernier au large de la Tunisie et deux corps ont été repêchés, alors qu’ils tentaient de rejoindre illégalement les côtes italiennes, ont annoncé les autorités sécuritaires tunisiennes. L’Administration générale de la Garde nationale tunisienne a indiqué dans un communiqué, relayé par des médias, que des unités de la Garde maritime avaient pu déjouer 59 tentatives de migration irrégulière le week-end dernier. Lors de ces opérations, elles ont intercepté 1.806 migrants, dont 18 Tunisiens, et des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, selon les mêmes sources. Le ministère de l’Intérieur avait annoncé le 11 juin que des unités navales avaient récupéré 462 corps de migrants et intercepté plus de 30.000 migrants irréguliers au cours des cinq premiers mois de l’année.

Six morts et 245 blessés sur les routes en 24 heures
Six (6) personnes ont trouvé la mort et 245 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation, survenus dans plusieurs régions du pays, durant les dernières 24 heures coïncidant avec le deuxième jour de l’Aïd El Adha, selon un bilan rendu public mardi par les services de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Batna où trois personnes sont décédées et quatre autres ont été blessées dans deux accidents: le premier a eu lieu suite au renversement d’un véhicule léger sur la RN 3 dans la commune d’Aïn Yakout, causant la mort de deux personnes et la blessure de quatre autres, et le deuxième dans la commune d’El Djazzar où un camion a heurté une personne. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont repêché les corps de deux personnes, âgées respectivement de 23 et 25 ans, décédées par noyade: le premier dans une plage interdite à la baignade dans la commune de Seraidi (Annaba) et le second dans une retenue collinaire dans la commune de Benahar (Djelfa). D’autre part, le dispositif de lutte contre les incendies de forêt, maquis, récolte et palmeraies a procédé, durant la même période, à l’extinction de 50 incendies à travers plusieurs wilayas du pays.

Ethiopie : 50 travailleurs humanitaires ont perdu la vie en mission humanitaire en 2024
Une cinquantaine de travailleurs humanitaires ont perdu la vie en 2024 dans le cadre de leur mission humanitaire en Ethiopie, a révélé le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. Selon une note d’information sur l’Ethiopie du PAM, des situations d’insécurité affectent ses opérations humanitaires dans différentes parties du pays d’Afrique de l’Est. La dernière victime en date parmi ces travailleurs humanitaires est un chauffeur d’une organisation partenaire du PAM, récemment tué par balles dans la région éthiopienne de l’Amhara. « Le chauffeur de Medical Teams International, un partenaire du PAM, a été tué par balles dans la région de l’Amhara. Il fait partie des 50 travailleurs humanitaires qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions humanitaires en Ethiopie en 2024 », a indiqué le PAM. Le PAM a en outre noté qu’il continuait de faire face à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans l’ensemble de ses activités en raison de l’insécurité, de blocages routiers et de la pénurie de carburant. « Ces problèmes ont eu un impact sur l’efficacité opérationnelle du PAM en termes de ressources et de temps », selon la même source.

Le faible enneigement de l’Himalaya menace l’approvisionnement en eau
Les millions de personnes qui dépendent de la fonte des neiges de l’Himalaya pour leur approvisionnement en eau font face à un risque « très sérieux » de pénurie cette année en raison de la baisse des chutes de neige, ont mis en garde lundi des scientifiques. Dans cette région, la fonte des neiges alimente environ un quart du débit total de 12 grands bassins fluviaux qui prennent leur source en altitude, selon le rapport. « Il s’agit d’un signal d’alarme pour les chercheurs, les décideurs politiques et les communautés (vivant) en aval », a déclaré l’auteur du rapport, Sher Muhammad, du Centre international pour le développement intégré des montagnes (Icimod), basé au Népal. « Une accumulation de neige moins importante et une fluctuation des niveaux d’enneigement augmentent considérablement le risque de pénurie d’eau, en particulier cette année », a-t-il souligné. Selon l’organisme, la neige et la glace de l’Himalaya constituent une source d’eau essentielle pour les 240 millions de personnes vivant dans les régions montagneuses et les 1,65 milliard d’autres personnes vivant dans les vallées dans plusieurs pays. Le rapport a mesuré le temps pendant lequel la neige reste au sol. Cette année, les niveaux ont chuté de près d’un cinquième par rapport à la normale dans l’ensemble de la région de l’Hindou Kouch et dans la chaîne de montagnes du même nom au Pakistan et en Afghanistan, et de l’Himalaya. « Cette année, la persistance de la neige (18,5 % en dessous de la normale) est la deuxième plus faible des 22 dernières années, juste après le record de 19% établi en 2018 », a déclaré M. Muhammad. Outre le Népal, l’Icimod compte parmi ses membres l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine, l’Inde, la Birmanie et le Pakistan.

Près de 183 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour l’éducation des enfants africains
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a relevé samedi que près de 183 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour l’éducation des enfants africains. A l’occasion de la Journée de l’enfant africain, le 16 juin, l’UNICEF montre dans un rapport que « les gouvernements africains ne dépensent toujours pas ce dont ils ont besoin pour garantir une éducation de qualité aux enfants du continent. La plupart d’entre eux ne respectent pas leurs engagements d’allouer 20% de leur budget national à l’éducation, comme le recommande le cadre d’action pour les Objectifs de développement durable pour l’éducation ». L’agence estime que près de 183 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour l’éducation des enfants africains.  »Les systèmes éducatifs ne répondent pas aux attentes d’un trop grand nombre d’entre eux. Pour assurer la prospérité de l’Afrique, nous avons besoin de toute urgence d’une révolution continentale », a affirmé Etleva Kadilli, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. « Plus de 100 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire et secondaire ne sont pas scolarisés en Afrique », a déclaré quant à lui Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

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