Accueil ACTUALITÉ LE MSP RÉAGIT : « C’est un discours historique »

LE MSP RÉAGIT : « C’est un discours historique »

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Lors de sa prise de parole, lundi, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a abordé un large éventail de sujets, notamment la transition économique, politique et sociale, ainsi que les questions nationales et internationales.  
Durant ces quatre dernières années, l’Algérie a connu  une transformation majeure et des réalisations économiques significatives. Une dynamique économique qui s’est traduite par la diversification, l’investissement, les progrès réalisés dans l’industrie et l’exportation, la stabilité juridique et la justice sociale, la restitution de fonds et la lutte contre la corruption. Outre ses témoignages sur les réformes initiées durant son mandat présidentiel courant, notamment la mise en place d’un nouveau modèle de relance économique et la préservation de la place et du rôle de l’Algérie au niveau régional et international, Abdelmadjid Tebboune s’est quelque peu attardé sur le bien-être du citoyen et la défense de ses intérêts, ainsi que le soutien inébranlable de l’Algérie aux causes palestinienne et sahraouie.  
Sollicité pour s’exprimer sur ces déclarations, l’ex-président du Conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrahmane Saïdi, a mis en lumière la ferme intention du Président de rompre avec les pratiques du passé. Il dira d’emblée : « Le président de la République a rompu avec les traditions constitutionnelles ». Qualifiant le discours de Tebboune d’« historique », dans le contexte de « son bilan des quatre années passées, le succès de ses actions et les acquis pour la Nation, ainsi que la mobilisation et la concrétisation de ses 54 engagements » l’ex chef du  Majliss Echoura du MSP a rappelé que « cela fait plus de vingt-ans qu’il n’y a pas eu un tel discours devant le Conseil de la Nation et l’APN».

« Servir le citoyen, la priorité »
S’agissant des affirmations du Président au titre des mesures sociales prises au cours des quatre dernières années, et qui avaient pour objectif de répondre aux attentes de la population, entre autre l’amélioration des conditions de vie dans les zones défavorisées et l’égalité des chances, Saïdi a expliqué que le Président a placé la dignité du citoyen au-dessus de toute considération. « En quelque sorte, il a dressé un bilan de ce qui a été réalisé, il a aussi évoqué les difficultés qu’il a rencontrées, notamment la corruption, les dysfonctionnements des institutions de l’État, les obstacles au développement économique, les zones d’ombre et les besoins vitaux des citoyens. Dans son discours, le Président a fait savoir que la priorité était de servir le citoyen, et que les efforts de toutes les institutions, que ce soit la Présidence, le Gouvernement ou l’Assemblée, avaient pour objectif de garantir le bien-être du citoyen, d’atteindre ses ambitions à travers le progrès et la prospérité dans plusieurs domaines. Entre autre les projets réalisés au profit de la société et du fonctionnement de l’État, comme le logement », a affirmé Saïdi.

« L’ancrage de l’action constitutionnelle dans le fonctionnement de l’État »
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our ce qui est des réformes constitutionnelles et politiques entreprises, et qui visent à consolider l’État de droit et protéger les institutions étatiques contre toute dérive, permettant ainsi la consécration effective du caractère social de l’Etat et l’amélioration du niveau de vie des citoyens, le dirigeant politique estime qu’à « travers le discours du président de la République, nous avons ressenti sa détermination à éradiquer le fléau de la corruption, notamment les auteurs de dilapidation et de détournement des deniers publics, ainsi que les entreprises imaginaires, qui nuisent fondamentalement au Trésor public». En effet, le chef de l’État a confirmé dans son discours la poursuite de la lutte contre toutes les formes de corruption et la récupération des fonds détournés sous le règne de la Issaba. Et de souligner à ce propos, que « d’une manière générale, le message que le Président a voulu transmettre, c’est son engagement envers la Constitution et la notion de l’État, l’Etat des institutions. En d’autres termes, l’ancrage de l’action constitutionnelle dans le fonctionnement de l’État », poursuit l’intervenant.

« Reconnaissance mondiale au rôle de l’Algérie à l’international »
Concernant l’intervention de Tebboune sur les causes palestinienne et du Sahara Occidental, notre interlocuteur estime qu’elle reflète l’engagement profond de l’Algérie envers la justice et le droit  international, comme piliers de la politique étrangère de l’Algérie. Tout en mettant en avant « la reconnaissance internationale du rôle croissant de l’Algérie dans la diplomatie mondiale, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité », et compte tenu des « liens historiques qui lient le peuple palestinien au peuple algérien », le dirigeant du MSP a souligné que ces déclarations confirment le soutien continu de l’Algérie à la quête légitime d’autodétermination du peuple sahraoui. « Le Président a réaffirmé sa position, qui est une certitude chez le citoyen algérien, à savoir défendre les causes justes. Pour le Président, c’est un principe fondamental  pour l’État algérien et son peuple. Des principes fondés sur le droit international et fondamental des peuples à  l’autodétermination, impliquant sa position contre la normalisation, reflétant ainsi l’authenticité de la position algérienne à ce propos. Pour ainsi dire, l’approche du Président à l’égard des causes palestinienne et sahraouie, est identique à celle du peuple algérien. Ses propos font partie des constantes de la politique de l’Algérien, en vue de l’édification d’un État palestinien souverain », a-t-il ajouté.
Propos recueillis par Hamid Si Ahmed

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