Les dirigeants des pays occidentaux appliquent leur politique de « deux poids deux mesures » contre leurs propres citoyens parce qu’ils sont du côté des droits du peuple palestinien, un peuple colonisé par l’occupation israélienne depuis1948.
La machine répressive occidentale est, en effet, déclenchée contre les étudiants, y compris les étudiants américains de confession juive, et contre l’élite des pays occidentaux pour freiner le tsunami de soutien à la cause palestinienne qui déferle partout. L’engagement des étudiants aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, dont la France, est remarquable. Les étudiants font preuve d’un courage admirable en prenant le risque que les mesures répressives des administrations universitaires ou les arrestations compromettent leurs études. L’attachement des étudiants aux valeurs humanistes passent avant les calculs de carrière. Ils ont rejeté le récit mensonger occidental concernant l’entité sioniste et ont compris qu’il s’agit de la réparation d’une injustice historique qui dure depuis plus de 75 ans et qui a chassé les Palestiniens de leurs terres. Les manifestations pro-palestiniennes dans les campus américains ne sont pas un mouvement spontané, font remarquer les observateurs. Ce mouvement a été préparé durant de longues années par les campagnes BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre l’entité sioniste) menées dans les campus. Ces campagnes sont inspirées par le boycott de l’Afrique du Sud dans les années 1980. Les étudiants exigent que leurs universités rompent les relations avec les institutions sionistes et exigent également l’arrêt de l’agression sioniste contre Ghaza. Dans de nombreux cas, les étudiants sont soutenus par leurs professeurs. Les observateurs ont comparé le mouvement estudiantin actuel avec celui des années 1960 et 1970 qui s’était soulevé contre la guerre américaine au Vietnam. Aujourd’hui, le keffieh, symbole de solidarité avec Ghaza, est brandi par les étudiants qui défient les forces répressives, que ce soit à Sciences-Po à Paris, ou dans de prestigieuses universités aux États-Unis, à Londres, à Rome, Berlin, au Japon, en Corée du Sud, en Australie,… Ils scandent des slogans pro-résistance palestinienne et hissent le drapeau palestinien sur les fenêtres et au-dessus de l’entrée des bâtiments. Le battage médiatique occidental en faveur de l’entité sioniste n’y peut rien.
Bannir l’entité sioniste des compétitions sportives internationales
L’effet produit par l’opération de la résistance palestinienne, Déluge d’Al-Aqsa, menée le 7 octobre 2023, a montré comment le « deux poids deux mesures » des pays occidentaux en faveur de l’entité sioniste, découle plus d’un choix délibéré que d’une erreur fortuite. Ainsi, à la trentaine de députés de La France insoumise et écologistes qui réclament que soient appliquées à l’entité sioniste lors des Jeux Olympiques « les mêmes sanctions qu’à la Russie », le Comité international olympique a cyniquement répondu «pas question». Le président français Emmanuel Macron a exclu, lui aussi, la possibilité de placer sous bannière neutre les athlètes de l’entité sioniste lors des Jeux olympiques de Paris, au contraire des Russes. Ce n’est pas l’avis de l’Association France Palestine Solidarité et la Campagne BDS France qui «exigent qu’Israël ne soit pas autorisée à participer aux J.O. en raison des crimes de guerre qu’il commet à l’encontre du peuple palestinien et de l’arrêt de la Cour International de Justice qui a reconnu un risque plausible de génocide à Ghaza ». Les gens épris de paix et de liberté ne veulent pas que les Jeux Olympiques de Paris, qui vont se dérouler du 26 juillet au 11 août, entrent dans l’histoire sportive comme l’événement qui a cautionné les crimes génocidaires de l’armée nazi-sioniste. Ils sont des centaines de milliers à travers le monde à avoir déjà signé deux pétitions appelant à «bannir Israël #BanIsrael des compétitions sportives internationales, y compris des JO ».
M’hamed Rebah