Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une rencontre avec le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, le président du Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (Moudaf), Nasser Khabat, a appelé ses acteurs à contribuer à la réussite du prochain rendez-vous électoral.
Il a indiqué que l’élection présidentielle du 7 septembre prochain « doit redonner une force et un sens à notre citoyenneté », exhortant tous les Algériens, où qu’ils soient, à s’approprier le slogan « J’aime bladi, j’irai voter ». À cet effet, le Moudaf a lancé une démarche volontaire de sensibilisation sur l’importance de la participation citoyenne à la prochaine élection présidentielle et compte mener sur le terrain une large campagne de sensibilisation en faveur d’une participation efficace de la communauté nationale établie à l’étranger au scrutin. « Nous sommes tous conscients, aujourd’hui, que c’est la société civile qui doit s’exprimer et doit travailler pour le nouveau projet algérien », a-t-il ajouté, soutenant que « les résultats seront probants ». Le président du Moudaf, également membre de l’ONSC, a estimé que « le 1er novembre 1954 doit nous inspirer », mettant l’accent sur la nécessité de « transmettre aux futures générations le devoir de mémoire », affirmant que « tous les Algériens, où qu’ils soient, doivent répondre à l’appel de l’édification du projet de la nouvelle Algérie ». « Nous devons honorer ensemble ce grand rendez-vous », a-t-il dit, plaidant pour le développement de nouveaux mécanismes pouvant permettre aux Algériens établis à l’étranger d’investir dans leur pays, de créer de la richesse et de l’emploi, ainsi qu’apporter à l’Algérie une force complémentaire. De son côté, Benbraham a fait remarquer que les membres du Moudaf « se sont mobilisés pour donner à la citoyenneté tout son sens à travers la participation au débat sur la présidentielle », soutenant que « leur présence aujourd’hui à Alger témoigne de l’intérêt qu’ils portent pour l’Algérie ». « Avec ce dynamisme citoyen, on est en train de participer à cet exercice démocratique et d’éducation aux valeurs de la démocratie, pour construire la dynamique du développement, du changement positif et de la paix », a-t-il ajouté. Pour Benbraham l’observatoire qu’il préside est « un organisme qui facilite la création des espaces de dialogue, de débat, de concertation », mais aussi de « mobilisation des ressources pour construire ce débat citoyen ».
Ania N.