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LE MONDE FACE AUX CRIMES DE L’OCCUPATION : « Les États-Unis, premier responsable du génocide en cours » 

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Depuis le début de l’agression sioniste sur Ghaza, les manifestations populaires et les organisations de la société civile à travers le monde, y compris dans les pays occidentaux alliés à l’occupant israélien, à leur tête les États-Unis, n’ont cessé de dénoncer l’ampleur des crimes commis. L’indignation internationale s’intensifie alors que l’occupation israélienne a repris son offensive meurtrière sur Ghaza, provoquant un carnage parmi les civils, notamment des femmes et des enfants. L’Iran a réaffirmé la responsabilité directe des États-Unis dans les crimes perpétrés par l’occupant en raison de son soutien militaire et diplomatique inconditionnel. Cette position a été partagée par le Venezuela, qui a dénoncé avec force l’attaque américano-britannique contre le Yémen, la qualifiant de nouvelle étape dans un massacre systématique des peuples de la région, entamé en Palestine et poursuivi en Syrie et au Liban.  En Europe, la désapprobation s’accroît également. Donnchadh Ó Laoghaire, porte-parole du parti irlandais Sinn Féin pour les affaires étrangères, a fermement condamné la reprise des bombardements sur Ghaza, les qualifiant de violation atroce du cessez-le-feu. Il a appelé à des sanctions européennes contre l’occupant et demandé à l’Irlande d’adopter sans plus tarder une loi interdisant les produits en provenance des territoires occupés. De son côté, la Chine a exprimé sa vive préoccupation face à l’escalade et a exhorté les parties à respecter le cessez-le-feu. L’Australie, par l’intermédiaire de sa ministre des Affaires étrangères Penny Wong, a rappelé l’importance de protéger les civils et de garantir l’application des accords en cours. Les Nations unies, par la voix de leur secrétaire général Antonio Guterres et du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme Volker Türk, ont exprimé leur horreur face à l’intensification des bombardements israéliens. Türk a déclaré que ces nouvelles attaques « ajoutaient une tragédie à la tragédie », tandis que Guterres a insisté sur la nécessité de restaurer le cessez-le-feu et d’assurer l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire. L’UNRWA, par la voix de son commissaire général Philippe Lazzarini, a fait état de « scènes horribles de civils, dont des enfants, tués sous les bombardements nocturnes », déplorant l’agonie croissante des habitants de Ghaza. La situation humanitaire est qualifiée de « sans précédent dans l’histoire » par le ministère des Affaires étrangères du Qatar, qui exhorte la communauté internationale à agir de toute urgence. Dans ce contexte, l’organisation humanitaire Oxfam a averti que les hôpitaux de Ghaza étaient en situation critique, ne recevant aucun approvisionnement médical depuis 17 jours. L’Organisation de la Coopération Islamique a également condamne la poursuite de l’agression et appelé à une action immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour imposer un cessez-le-feu et lever le blocus. Ce nouvel épisode sanglant intervient dans un contexte d’impunité totale pour l’occupant israélien, soutenu sans relâche par les États-Unis et certains de leurs alliés. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression contre Ghaza a fait plus de 160 000 martyrs et blessés, principalement des enfants et des femmes, et plus de 14 000 personnes sont portées disparues. Face à cette catastrophe humanitaire, le silence et l’inaction de la communauté internationale ne peuvent plus être tolérés.

M. S.

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