Le Yémen a franchi une nouvelle étape dans sa participation active à la résistance régionale, en lançant un missile balistique hypersonique de type Palestine 2 sur l’aéroport Ben Gourion, dans la région de Yafa occupée. Cette attaque, survenue dans la nuit de mardi à mercredi, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie assumée par les autorités de Sanâa pour soutenir Ghaza face à l’agression continue de l’occupant sioniste.
Le ministre de la Défense du gouvernement de Sanâa, le général de division Mohamed Nasser Al-Atefi, a réaffirmé dans une déclaration que les forces armées yéménites sont prêtes à intervenir « 24 heures sur 24» et dans « toutes les conditions », pour frapper des cibles stratégiques en profondeur dans les territoires occupés. Il a mis en avant les progrès constants des capacités militaires du Yémen, à la fois sur le plan défensif et offensif, précisant que les nouveaux systèmes sont dotés de portées étendues, d’une précision accrue et d’une puissance de frappe renforcée. Al-Atefi a déclaré que l’escalade de l’agression sioniste ne fait que renforcer la volonté du Yémen de développer des technologies militaires de pointe. « Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de guerre moderne, dominée par les missiles hypersoniques et les drones d’attaque de dernière génération », a-t-il affirmé. Il a par ailleurs renouvelé l’engagement de son pays aux côtés des factions de la résistance palestinienne et du peuple de Ghaza, saluant leur combat comme « une bataille pour la dignité de la nation » et pour la défense des Lieux saints de l’Islam. Le porte-parole de l’armée yéménite, le général de brigade Yahya Saree, a confirmé que la frappe contre l’aéroport Ben Gourion avait atteint sa cible avec succès. L’opération a semé la panique parmi les colons sionistes, forçant des millions d’entre eux à se réfugier dans des abris et paralysant temporairement le trafic aérien. Selon les autorités yéménites, une cargaison militaire américaine n’a pas pu atterrir pour le deuxième jour consécutif, ce qui témoigne de l’impact stratégique de cette attaque. Il s’agit de la deuxième frappe en moins de 24 heures lancée depuis le Yémen contre des positions de l’occupant. D’après les médias sionistes, des sirènes d’alerte ont retenti dans plus de 139 localités, y compris dans la métropole de Tel Aviv. Les autorités de l’entité affirment avoir intercepté le missile, bien que des débris aient causé des dégâts dans certaines zones du nord. La riposte verbale ne s’est pas faite attendre du côté de l’occupant. Yair Golan, dirigeant du «Parti des Démocrates», a exprimé son exaspération : « Des millions d’Israéliens courent vers les abris à cause d’un missile tiré depuis le Yémen. Nous sommes embourbés depuis vingt mois dans le marécage de Ghaza. Plus personne ne nous respecte », a-t-il déclaré, dénonçant l’échec stratégique du gouvernement sioniste à endiguer la crise. Le ministre Al-Atefi a aussi insisté sur les succès du Yémen face à l’agression américaine, affirmant que son pays a su affaiblir la domination navale occidentale dans les mers de la région. Selon lui, un basculement s’opère désormais dans l’équilibre des forces militaires au Moyen-Orient, en faveur des forces de la résistance. À travers cette offensive et les déclarations de ses responsables militaires, Sanaa affirme sa pleine intégration dans l’axe de soutien à la cause palestinienne. Le message est clair : tant que l’agression contre Ghaza se poursuit, les frappes contre les intérêts de l’occupant sioniste continueront, avec des moyens de plus en plus sophistiqués.
M. S.