Le ministère des Transports a mis en garde, mardi, les propriétaires de taxis de reprendre leur activité en violation du dipositif du confinement sanitaire décidé depuis le 12 mars par les autorités, dans le cadre des dispositions préventives contre le Coronavirus qui ont bloqué plusieurs activités. «Nous avons constaté ces derniers jours la multiplication des appels sur les réseaux sociaux en direction des chauffeurs de taxis les poussant à reprendre illégalement leur activité et à violer le dispositif de confinement sanitaire décidé par les autorités pour protéger les citoyens contre la pandémie du coronavirus», écrit le ministère dans un communiqué. Le ministère du Transport admet que la corporation des chauffeurs de taxis est impactée par les conséquences du confinement, à l’instar de plusieurs activités à l’arrêt, mais préconise le dialogue entre le syndicat et les représentants de l’État pour trouver des solutions. « Les appels attribués à une soi-disant organisation des chauffeurs de taxis sont irresponsables et dangereux et leurs auteurs auront à en répondre devant la justice pour toutes les conséquences qui en découleront », prévient le ministère du Transport.
«BILLY LE KID» MEURT DU COVID-19
Surnommé «Billy the Kid», Antonio González Pacheco, est soupçonné d’avoir réalisé des centaines de tortures sous la dictature de Franco. Il est mort du Covid-19 à Madrid ce jeudi, à l’âge de 73 ans. Ancien inspecteur de la brigade politico-sociale, pendant 11 ans, Antonio González Pacheco était chargé de réprimer les opposants au régime franquiste, majoritairement communistes. Des centaines de victimes ont dénoncé ses méthodes «sadiques», consistant à écraser des cigarettes sur la tête, donner des coups violents sur la plante des pieds, ou encore simuler des étouffements.
Antonio González Pacheco aimait faire tourner son pistolet pour fanfaronner, à la manière des cow-boys du Far-West. Cette habitude lui avait valu le surnom de «Billy the Kid», parmi les opposants franquistes.
Le maire de Béchar suspendu
Le wali de Béchar, Ahmed Mebarki, a suspendu ce mardi le président de l’Assemblée populaire communale (P-APC) de Béchar, ainsi que trois (3) élus de la même assemblée, lesquels font l’objet de poursuites judicaires, a-t-on appris auprès du cabinet de la wilaya. « Suite à la constatation de poursuites judiciaires, conformément aux dispositions de l’article 43 de loi 11-10 du 22 juin 2011 relative à la commune, le wali de Béchar a suspendu le président de l’APC de Béchar (Abdallah Bouziane) et 3 autres élus de la même assemblée communale, et ce jusqu’à ce que la justice tranche dans leur affaire », a-t-on indiqué.
Le P-APC de Béchar et les élus suspendus sont poursuivis par la justice, en compagnie de plusieurs cadres et fonctionnaires de l’APC, dont le contrôleur financier, le trésorier de la recette communale et 7 autres fournisseurs dans l’affaire dite des »Cantines scolaires », et placés eux aussi sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur près le tribunal d’Abadla (88 km). »Concussion, corruption et trafic d’influence, infractions commises dans le cadre de la passation de marchés publics et dilapidation de deniers publics », sont les chefs d’inculpation retenus à leur encontre, indique une source judiciaire.
Les biens des proches d’Omar el-Béchir saisis
Au Soudan, la justice continue de dissoudre le système de l’ancien régime. Des biens appartenant à de nombreux proches de l’ex-dictateur Omar el-Béchir sont en train d’être saisis. L’annonce est venue jeudi soir du Comité spécial créé en décembre dernier et chargé de démanteler le réseau de corruption de l’ancien pouvoir, tombé il y a un an. « La taille de la corruption pendant le règne d’Omar el-Béchir dépasse ce qu’on pouvait imaginer », a déclaré Wadji Saleh. Membre du Comité chargé de récupérer les richesses spoliées par l’ancien régime, lui et ses collègues ont égrené les biens saisis. Il s’agit de nombreuses propriétés, parfois luxueuses, ainsi qu’environ 100 000 m2 de terrain. Tout cela appartenant à une vingtaine de proches de l’ex-dictateur, qu’ils soient beaux-frères, nièces, neveux ou encore ancien ministre. Des biens acquis frauduleusement grâce aux liens de proximité avec l’ancien président a expliqué le Comité, et qui seront remis au ministère des Finances.
« L’époque où les responsables prenaient l’argent des faibles est révolue. C’est un message envoyé aux officiels précédents et actuels », a promis Muhammad Al Faki Suleiman, numéro 2 du Comité.
Le porte-parole de Poutine touché par le corona
Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a annoncé, mardi, aux agences de presse russes, avoir été testé positif au nouveau coronavirus et être actuellement soigné à l’hôpital. « Oui, je suis malade. On me soigne », a-t-il déclaré sans donner davantage de détails, cité par les agences de presse TASS, Interfax et Ria Novosti. La Russie a annoncé 10.899 nouveaux cas confirmés de COVID-19 au cours des dernières 24 heures, portant le total à 232.243 cas selon un communiqué publié mardi par son centre de réponse au coronavirus. Le président russe a ordonné la fin, dès mardi 12 mai, de la période chômée et payée en vigueur depuis fin mars pour faciliter la mise en œuvre du confinement, donnant le signal d’une sortie « pas à pas » des restrictions et région par région. Le plus vaste pays du monde a dénombré officiellement 221.344 contaminations depuis le début de la crise, mais la mortalité officielle reste relativement basse avec 2 009 victimes recensées.
Mis aux poings
« J’appelle les propriétaires des grands espaces commerciaux et les personnes exerçant des professions libérales, au recours au payement électronique dans leurs transactions », Kamel Rezig, ministre du Commerce.
Quel effet ça fait de prêcher dans le désert ? Wana aâreft…
« Entre 20 000 à 25 000 étudiants algériens partent chaque année vers d’autres cieux », Chems Eddine Chitour, ministre de l’Enseignement supérieur
Par-delà cet amer constat, l’idéal serait d’en situer les raisons, histoire d’y remédier, tant que faire se peut.